Orientés vers la zone à vocation pastorale, propice à l’élevage du cheptel, de Boukhmira à El Bouni, une vingtaine d’éleveurs actuellement en activité dans une zone boueuse du quartier Sidi Salem, expriment leur colère. Les raisons de leur mécontentement sont liées à l’énorme retard enregistré quant à leur transfert vers ladite zone, une assiette de dix hectares (un demi-hectare attribué à chaque éleveur) dotée d’étables, réservée sur décision de l’ex-wali d’Annaba, Djamel Eddine Berimi, dénoncent-ils. Les éleveurs de bovins et ovins, comptant environ 150 vaches et 280 ovins, sont toujours bloqués dans un périmètre réservé par les pouvoirs publics pour un village touristique, projet également en attente depuis des années. Selon les plaignants, perplexes quant au refus des autorités communales d’El Bouni de procéder à leur transfert, ils affirment que l’assiette choisie a été viabilisée et les étables sont prêtes à recevoir le cheptel. D’après la même source, lors d’une récente visite du chef de la daïra et du vice-président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) sur les lieux, le principal motif avancé par les responsables demeure le manque d’alimentation électrique. Malgré des promesses d’y remédier rapidement, la situation n’a pas évolué, et les étables ne sont toujours pas alimentées en électricité. Actuellement, seul un éleveur utilise des groupes électrogènes à essence, soulevant des préoccupations de sécurité une fois la nuit tombée. Enfin, les éleveurs du cheptel en question lancent un appel de détresse en direction du wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, pour trouver une solution à leur problème. Ils souhaitent participer pleinement à l’autosuffisance alimentaire en élevage dans la wilaya et au développement de la filière des ruminants, compte tenu des conditions climatiques favorables à des activités d’élevage diversifiées.
B Salah-Eddine
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