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Guelma : Travaux d’aménagements à Ain Souda : Des retards et une indignation unanime

Les habitants de la commune d’Ain Souda, relevant de la wilaya de Guelma, s’indignent contre la lenteur des travaux d’aménagement lancés par le précédent conseil municipal au profit de plusieurs localités, dont le chef-lieu où, selon leurs déclarations, les opérations avancent à pas de tortue.

« L’État a accordé à notre commune durant le mandat 2017-2021 une enveloppe financière de 17 milliards pour les besoins d’aménagement, non seulement du chef-lieu mais aussi des localités d’Ain Sandel, Marat El M’ala et Sebâa Ayoun. Si pour les deux premières localités citées, les travaux ont débuté à la fin de l’année 2019, pour Ain Souda, ils n’ont été entamés qu’au cours de l’année 2021. Et malheureusement, pour les unes comme pour les autres, le rythme de réalisation est loin d’être à la hauteur des espérances des populations locales qui continuent de subir les aléas d’une telle situation. L’entreprise chargée du projet semble être à l’arrêt depuis 2021 pour des raisons que nous n’arrivons pas à nous expliquer, tant l’imbroglio qui entoure cette défection demeure intrigant. Seul le projet du gaz naturel est terminé presque à 100 %. Il faut reconnaître que les mechtas qui répondent aux critères de dotation, entre autres Djennane Raklaoune et Tabet Ladieb, en ont bénéficié. En revanche, en ce qui concerne le volet du désenclavement, les choses ne vont pas aussi bien. Le projet d’ouverture d’une piste d’une distance d’environ deux kilomètres prévue pour desservir les mechtas El Fakfaka et Oued Lâadjoul accuse un long retard », nous a confié un ancien membre de l’Assemblée Populaire Communale (APC). En effet, la dégradation a atteint un état avancé dans cette commune, a-t-on constaté sur place. Au chef-lieu de celle-ci, les canalisations d’Alimentation en Eau Potable (AEP) et du gaz naturel de la localité située en pente sont à l’air libre à cause des effets d’érosion provoqués par les inondations, avec tous les risques que cela implique. Un projet de prévention contre ce phénomène s’impose donc sur les lieux. Un appel est ainsi lancé à la wali pour que les travaux soient repris dans les meilleurs délais possibles.

Hamid Fraga

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