Une opération de choix de terrains destinés à accueillir des projets de construction d’équipements publics a été effectuée, en fin de semaine passée, dans la nouvelle-ville de Bouzaaroura, relevant de la commune de Filfila, à Skikda. Ces projets incluent la mise en place de centres de sécurité et d’unités de la Protection civile.
Notons qu’ils ont subi un retard considérable dans leur localisation et leur réalisation malgré leur importance cruciale, ce qui a engendré des critiques acerbes à plusieurs reprises par la cheffe de l’exécutif. Ainsi, une unité de la Protection civile sera construite sur une parcelle de 5.300 mètres carrés. Considérée comme une structure publique d’intervention rapide en cas de nécessité, elle sera dotée d’une échelle mécanique, qui s’avère utile pour les interventions dans les bâtiments de grande hauteur et les hôtels, la région étant une destination touristique par excellence, avec une vue sur la mer. Dans cette zone, les responsables du secteur touristique ont également choisi un terrain d’une superficie de 12.369 mètres carrés pour la construction d’un centre de repos destiné aux familles des fonctionnaires de la Protection civile. Par ailleurs, une parcelle de 2.000 mètres carrés a été choisie pour la réalisation d’une unité de la Sûreté urbaine, qui vise à garantir la sécurité des habitants et de leurs biens. Sur le plan sportif, le choix d’un terrain de 1.600 mètres carrés devant abriter une piscine olympique a été arrêté. Cependant, ce terrain est actuellement occupé par un partenaire contractuel de l’agence AADL (Agence de l’Amélioration et du Développement du Logement, NDLR). Il faudra donc attendre deux mois pour récupérer cette parcelle. En ce qui concerne le projet de construction d’un hôpital régional spécialisé dans les grands brûlés, les travaux sont à l’arrêt depuis un certain temps en raison de l’absence totale du bureau d’étude chargé des études et du suivi. Lors de sa dernière visite sur le site, la première responsable de la wilaya a promis de prendre les mesures nécessaires à l’égard du bureau d’étude défaillant.
Djamel Dib
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