Les chauffeurs de taxi de l’aéroport international Mohamed Boudiaf de Constantine ont interrompu leur activité pendant huit jours pour protester contre leur déplacement vers une station jugée inadaptée et éloignée de la porte principale de l’aéroport, entraînant une forte baisse de leurs revenus. Ils demandent leur retour à leur emplacement initial situé en face de la porte principale. Ils soulignent à ce propos que dans tous les aéroports du monde, les stations de taxi sont généralement situées juste en face de l’entrée principale pour faciliter le transport des passagers. Ils ont informé la direction des Transports de leur plainte, qui l’a transmise à la Société de gestion de l’aéroport de Constantine, mais aucune réponse n’a été reçue jusqu’à présent. Les chauffeurs dénoncent également la concurrence des taxis clandestins à l’intérieur de l’aéroport. Jamel Assassi, président de l’Union Nationale Algérienne des Transporteurs (UNAT) de Constantine, a expliqué qu’une réunion a eu lieu avec des représentants de la Sûreté, de la direction des Transports et de la Société de gestion de l’aéroport, au cours de laquelle le problème de la baisse des revenus depuis le déplacement a été exposé. L’accord initial prévoyait un essai de la nouvelle station pour une période n’excédant pas un mois, mais devant l’échec de l’expérience, les chauffeurs, et le président de l’UNAT, demandent le retour à leur emplacement d’origine.
M. A.
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