Une première ferme pilote spécialisée dans l’élevage et la production de lait et de ses dérivés, comprenant quarante têtes bovines, vingt têtes ovines et vingt têtes caprines, a été inaugurée avant-hier, lundi 12 février, dans la commune de Khirane (Khenchela), où elle occupe une superficie de 500 mètres carrés. L’inspecteur général de la wilaya de Khenchela, Zegane Menad, accompagné du directeur des Services agricoles, Saïd Tamen, et de celui de la Culture et des Arts, Mohamed El Alouani, a présidé la cérémonie d’inauguration de cette ferme pilote initiée par l’association de wilaya « Doigts de femmes rurales », dans le cadre du projet de solidarité socio-économique baptisé « renforcement des capacités des femmes rurales dans l’élevage des vaches laitières ». Les espaces réservés à l’élevage, couvrant une superficie de 500 mètres carrés, « emploient actuellement deux femmes rurales et deux jeunes », a souligné la responsable de cette association, Zoulikha Khaouni, affirmant que le nombre de postes de travail « devrait augmenter à l’avenir à la faveur de ce projet ». Khaouni a indiqué, lors de sa présentation de la ferme pilote, que cette dernière « vise à générer des revenus permanents et des emplois pour les femmes rurales au foyer et les jeunes chômeurs », ajoutant que la ferme ambitionne aussi de fournir du lait aux habitants du village de Timedkit, dans la commune de Khirane, et des alentours de la commune de Chechar. L’objectif consiste également, selon elle, à « former les femmes rurales à la fabrication de fromages et de produits laitiers », à « offrir une qualification aux jeunes chômeurs de cette zone reculée en matière de commercialisation de ces produits » et à améliorer le cadre de vie, tout en réduisant le phénomène de l’exode rural. Ce projet a pu être concrétisé grâce à la contribution financière d’un certain nombre d’entreprises économiques, publiques et privées, a-t-elle encore fait savoir. De son côté, l’inspecteur général de la wilaya de Khenchela a salué cette initiative, soulignant qu’elle « met en évidence le rôle important de la société civile, représentée ici par l’association Doigts de femmes rurales, dans le développement durable, la lutte contre l’exode rural, ainsi que dans la création de richesses et d’emplois, en particulier pour les habitants des zones reculées ».
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