Lors de la conférence de presse qu’il a tenue dans l’après-midi du mercredi 14 février, le président de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) de Souk-Ahras, Salem Ait Djoudi Oufella, s’est félicité des bonnes relations entre l’organe délibérant et les différents médias. Il a entamé son intervention en déclarant : « Le bureau permanent de l’APW ayant constaté l’excellent contact marquant les liens des élus avec la presse en général, a estimé nécessaire d’ouvrir une nouvelle page avec celle-ci en la faisant participer autant que possible dans ses travaux, de façon à ce que le commun des citoyens puisse être au courant de ce qui se fait en son sein, à charge pour elle de faire dans la critique constructive. Aussi, l’APW s’est résolue à traiter directement avec les différents médias dans des rencontres cycliques avec ces derniers après chaque session, avec l’idée de tirer profit de leur avis et de leur propre approche sur les divers dossiers qui seront examinés au fur et à mesure ». Après cela, Ait Djoudi a égrené une série de statistiques sur les activités de l’institution au cours des deux années précédentes. Ainsi, nous apprenons que l’APW, composée de neuf commissions, a traité dix dossiers au cours de l’exercice 2022 et huit au cours de l’exercice 2023, avec une moyenne, a-t-il précisé, d’environ deux dossiers par session. Ce chiffre, dira-t-il, est plus intéressant que celui de nombreuses autres wilayas. En outre, l’assemblée a tenu 43 délibérations (26 en 2022 et 17 en 2023) et présenté 37 autorisations budgétaires (22 en 2022 et 15 en 2023), selon son président. De plus, elle a contribué à l’ouverture de plusieurs postes d’emploi à travers deux délibérations, une par année, en plus d’une autre adjudicative en 2022 et d’une quatrième concernant le plan de développement de la commune de Mechroha, a-t-il ajouté. Ait Djoudi devait, par ailleurs, souligner que l’APW a eu à traiter environ 26.000 requêtes verbales au cours des deux années. En ce qui concerne les rapports provenant des différentes directions exécutives et autres administrations publiques, celles-ci, a-t-il indiqué, sont au nombre de 38 pour les deux années. Après avoir répondu aux questions des correspondants de presse, qui ont essentiellement tourné autour des problèmes liés à l’investissement dans son ensemble, à l’eau, à l’habitat, au transport scolaire, aux startups, à la santé et à l’accueil des citoyens, la parole a été donnée aux présidents de commissions présents, qui ont chacun fourni une série de détails sur le secteur dont ils ont la charge.
Hamid Fraga
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