L’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour la Solidarité et le Développement (AACISD) est devenue effective. La semaine dernière, elle a signé des accords portant sur la réalisation de projets de développement au Niger. Créée en 2020, l’AACISD a pour principal but de financer des projets de développements en Afrique. Pour cela, elle a été dotée par les pouvoirs publics, d’un milliard de dollars, destiné à financer des projets de proximité dans les domaines de la santé, de l’éducation, des transports, etc. En ce début d’année, le bras humanitaire de l’État algérien a entamé ses projets au Niger. Pour ce faire, son directeur général, Abed Halouz, s’est rendu le 8 février dernier dans la région nigérienne d’Agadez, avec un but clair : inspecter les projets de développement. Il s’agit de la construction d’un Institut Islamique et d’un Centre d’hémodialyse à Agadez. Par ailleurs, il est prévu la construction d’une Policlinique à Tchirozérine et d’une centrale Hybride Solaire de 10MWC à Arlit, dans le cadre de la coopération nigéro-algérienne. Dans la région de Zinder, c’est un lycée professionnel qui a été prévu. Dans une déclaration à la presse locale, Abed Hallouz a souligné qu’il est à Agadez pour faire « une reconnaissance des sites retenus dans le cadre des projets initiés au profit de la population d’Agadez. » « Ces réalisations font partie des traditions de l’Algérie, qui a toujours souhaité partager le progrès avec son voisinage, par le biais de la solidarité », a expliqué le directeur général de l’AACISD. Ce sont là les premières réalisations concrètes de l’Agence, qui entrent en droite ligne des missions qui lui avaient été assignées par le chef de l’État. « L’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement a pour mission de contribuer à résorber la pauvreté et lutter contre la soif et le manque d’infrastructures de soins et d’évacuation des eaux », avait en effet assuré le président, Abdelmadjid Tebboune, lors d’une rencontre avec la presse en mai dernier. « De tels projets constitueront une opportunité pour les médecins algériens de se déployer en Afrique plutôt que de se diriger vers l’Europe », avait estimé le chef de l’État. En plus du Niger, l’Agence devait financer des projets au Mali, portant sur « la réalisation d’un dispensaire et d’une école, ainsi que le forage d’un puits pour assurer un approvisionnement en eau potable à Kidal au Mali », avait anticipé Tebboune. Mais les derniers développements intervenus dans les relations algéro-maliennes compliquent quelque peu la réalisation de ces projets.
Akli Ouali
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