Des associations caritatives de la wilaya de Batna ont uni leurs forces pour organiser, en fin de semaine passée, un dîner et une soirée artistique en l’honneur des résidents de deux maisons de retraite, à savoir celles de Bouakal et de Condorcet. Cette initiative louable, soutenue par des bienfaiteurs, incite à porter un regard attentif sur les catégories sociales fragiles pour offrir un réconfort bienvenu à ces personnes âgées souvent abandonnées à leur triste sort. Dans la wilaya de Batna, tout comme dans d’autres régions du pays, les changements sociaux ont malheureusement conduit à des situations déplorables, notamment le rejet de certains parents par leurs propres enfants. Interrogés à ce sujet, de nombreux citoyens expriment leur indignation face à l’abandon de parents âgés, considérant cet acte comme contraire aux valeurs humaines et aux traditions locales. Les scènes que l’on peut observer dans la maison de retraite située dans le quartier populaire de Bouakal sont bouleversantes, a-t-on constaté sur place. En effet, cet établissement accueille non seulement des séniors, mais également des personnes souffrant de troubles mentaux, d’autres à mobilité réduite, et même des sans-abri en quête de refuge. Cette situation révèle un besoin urgent d’attention et de soutien pour ces gens parfois marginalisés. Là où le bât blesse, c’est que de nombreux citoyens semblent considérer ces maisons de retraite comme la seule option viable pour leurs parents, ce qui soulève des questions sur le manque de soutien familial et de structures d’assistance appropriées.
Nasreddine Bakha
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