À la lumière de la visite de travail et d’inspection effectuée hier, mardi 21 février, par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mokhtar Didouche, il semble, selon les professionnels, que la wilaya d’Annaba a scellé son avenir en tant que ville balnéaire par excellence. Ce statut, qu’elle mérite pleinement en raison de ses nombreux atouts, se profile à l’horizon. Selon le ministre, les nouveaux projets en cours de réalisation sur le littoral de la Coquette, dans la Zone d’Expansion Touristique (ZET) de Ras El Hamra, propulseront Annaba sur la scène du tourisme. Le processus débute ainsi par la remise en exploitation de l’hôtel « Seybouse International » d’Annaba, anciennement connu sous le nom de l’hôtel Plazza. Il s’agit d’une luxueuse résidence cinq étoiles située au cœur de la ville. Dominant la ville avec ses 17 niveaux, Seybouse International est doté de plus de 500 lits et de 215 chambres, comprenant 22 suites seniors et deux suites exclusives. La cérémonie de réouverture, présidée par Mokhtar Didouche, a rassemblé une importante délégation, comprenant le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, des cadres supérieurs du secteur et des directeurs de l’exécutif. L’hôtel, actuellement entièrement métamorphosé, a fait l’objet d’une importante opération de rénovation dans le cadre du plan de réhabilitation des établissements touristiques publics et de l’amélioration des prestations de services fixées par les autorités. Les travaux de rénovation, confiés au groupe chinois « China State Construction Engineering Corporation » (CSCEC), ont nécessité un investissement d’environ huit milliards de dinars. Bien que les travaux aient commencé en 2017 avec une durée prévue de deux ans, ils ont accumulé un retard de plus de quatre ans. Ensuite, le ministre s’est rendu à la ZET d’Oued Bakrat, où une présentation sur la situation des projets touristiques en cours ou sur le point de démarrer lui a été faite. Il a également visité deux infrastructures hôtelières, à savoir la résidence « Eden Park », implantée à Oued Bakrat, et l’hôtel « Fetimi », perché sur le site Sidi Aïssa, qui devrait accueillir des touristes dès la saison prochaine. Lors de l’inauguration, Mokhtar Didouche a déclaré : « Les multiples projets structurants, non seulement dans le domaine touristique mais aussi en matière d’habitat, de travaux publics, d’industrie, de pêche, ainsi que d’infrastructures sportives et de culte, permettront à Annaba de réunir toutes les conditions pour un redécollage économique et social. Cela la placera ainsi au diapason des mutations économiques et sociales ciblées par les stratégies en place ». À la suite d’une évaluation des infrastructures touristiques sur le littoral ouest dont a bénéficié la ville des rives de la Seybouse, le ministre a souligné que le secteur du tourisme demeure incontestablement le moteur du développement de la wilaya, créant des emplois et restant un créneau très porteur. « Je suis très satisfait de constater que ce secteur, générateur des entrées en devises les plus importantes, bénéficie de l’attention requise à travers les projets d’aménagement des ZET. Bien que la région ait accumulé un retard important à cet égard, les moyens existent pour rattraper le retard en question », a-t-il ajouté. Il y a lieu de rappeler que le wali d’Annaba a décidé de s’attaquer à de nombreux projets confrontés, depuis des années, à des obstacles principalement administratifs. En janvier, il a effectué une visite approfondie dans le but de trouver les meilleures solutions pour une relance effective. Abdelkader Djallaoui a présidé plusieurs réunions consacrées à la création de richesse au niveau local, avec la participation de tous les directeurs de l’exécutif de wilaya (tourisme, industrie, domaines, services agricoles, conservation foncière, chambres de l’industrie, commerce, artisanat et agriculture). Afin de lever les obstacles entravant ces projets touristiques, le wali a invité les investisseurs, après une évaluation sur place, à une réunion avec toutes les parties concernées des directions techniques et des banques de financement. Cette rencontre a abouti à des solutions concrètes.
B. Salah-Eddine
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