La répartition des programmes de logements inscrits au titre de la loi de finances 2024 à travers les wilayas s’achèvera le deuxième trimestre de l’année en cours, a indiqué jeudi à Alger le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi.
Lors d’une plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), présidée par le vice-président Hani Ahcene, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, M. Belaribi a précisé que les nouveaux programmes de logements inscrits au titre de la loi de finances 2024 seront répartis à travers les wilayas en deux étapes, afin de donner aux cadres locaux suffisamment de temps pour identifier les assiettes foncières nécessaires et préparer les listes des souscripteurs.
L’opération s’achèvera le deuxième trimestre de l’année en cours, a annoncé le ministre qui répondait à une question du député Abdelhak Belfar (Indépendants).
La répartition des programmes de logements à travers les wilayas est tributaire du taux de consommation des programmes précédents, a-t-il souligné, assurant que son département ministériel veillera à suivre le lancement effectif des programmes dans les wilayas.
La loi de finances 2024 prévoit l’inscription de 460.000 logements, tous types confondus, dont 230.000 logements ruraux, « sans compter le programme AADL 3, dont le lancement est prévu avant la fin du premier semestre 2024, conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », a poursuivi le ministre.
Répondant à une question sur la possibilité de bénéficier du logement rural dans les zones semi-urbaines de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, M. Belaribi a fait remarquer que la loi algérienne ne mentionnait pas l’expression « zones semi-urbaines » dans la classification des zones et que les zones rurales étaient classées selon le nombre d’habitants (moins de 5.000 habitants) et en fonction de leur caractère socioéconomique.
Cela étant, les zones non classées « rurales » sont concernées par toutes les formules de logement public urbain, a-t-il poursuivi, assurant qu’il sera procédé, avec les autorités locales, à l’examen des solutions appropriées pour certains cas en suspens.
Répondant à une question du député Abdelaziz Kacemi (Indépendants) sur l’arrêt de la réalisation de l’hôpital de 120 lits à Abadla (wilaya de Béchar), M. Belaribi a noté que la fin des travaux dans cet hôpital était tributaire de l’approbation, par le ministère des Finances, de la demande de réévaluation présentée par le wali en juin 2023.
Il a en outre précisé que, concernant les projets réalisés à 60-75% mais à l’arrêt dans le secteur de la santé, il a été convenu avec le ministère de tutelle de les transférer au secteur de l’Habitat pour leur parachèvement.
Quant à la question du député Moussa Kherfi (Mouvement de la société pour la paix) sur l’augmentation du quota de logements au profit de Touggourt, M. Belaribi a rappelé que cette wilaya avait bénéficié d’un programme de logements durant la période 2020-2024, doté de 28.578 unités, dont 12.730 unités ont été parachevées et 15.848 unités sont en cours de réalisation.
A la question du député Salim Tebboub (Mouvement de la société pour la paix) sur la situation des souscripteurs du projet « CNEP-Immo » à Mezghitane (Jijel), auxquels il a été proposé d’être intégrés dans le programme AADL en raison de l’arrêt du projet en question, le ministre a affirmé que 38 souscripteurs avaient effectivement signé des engagements pour migrer vers la formule AADL, lesquels bénéficieront de leur logements, alors que 37 souscripteurs ont été exclus car ayant déjà bénéficié d’un logement selon le fichier national et 71 autres ne se sont pas du tout prononcés.
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