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Pour Takdjout, SG de l’UGTA  :   « Le dialogue social reste une valeur sûre »

Plus de 15 % des dépenses de la Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) des travailleurs salariés, concernent des arrêts maladie en lien avec la vie en milieu professionnel. C’est le constat de précarité en milieu professionnel fait par le Secrétaire Général (SG) de l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA). S’exprimant, avant-hier jeudi sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, Amar Takdjout a estimé que « 10 % c’est important. 15 % c’est catastrophique. Nous sommes à plus de 15 % ». Le premier responsable de la centrale syndicale a aussi évoqué le problème du harcèlement, qu’il soit moral ou sexuel, subi par les employés, plaidant pour la généralisation de la mise en place de structures syndicales, notamment au niveau des entreprises privées, où certains patrons s’opposent à la création de sections syndicales. Sur un autre plan, Takdjout estime que « le dialogue social reste une valeur sûre pour l’UGTA ». Pour lui, « sans dialogue social, suivi de concertation et de négociations, on n’aboutit pas à beaucoup de choses. Le dialogue social est aussi synonyme de la réactivité de la société », a-t-il dit, précisant que « cela va de l’entreprise, au monde du travail, à l’économie et au social. Le dialogue social est un outil à faire valoir à tous les niveaux pour dépasser les clivages au regard de ce qui se fait à travers le monde ». Il tempère néanmoins, en soulignant que ledit dialogue « doit être porté par tous, y compris par les institutions, et doit être à la hauteur de la responsabilité de chacun ». Le SG de l’UGTA a aussi évoqué sa rencontre avec le président de la République, indiquant que « le chef de l’État a été réceptif à tous les problèmes. Après, il faudra traduire sur le terrain les mécanismes et les outils mobilisés ces dernières années pour réussir, créer des richesses et des emplois. Voir le premier magistrat du pays réceptif à toutes ces questions est très important. J’ai beaucoup d’optimisme sur les questions à venir. Après, c’est aux travailleurs d’apporter un plus et aux responsables de traduire ces décisions et ces mécanismes. Y compris les chefs d’entreprises ».

A. K.

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