Lors de la visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée hier, samedi 24 février, dans la wilaya de Souk-Ahras, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, a rappelé que l’Algérie fait face actuellement à une situation critique en matière de gestion de l’eau, aggravée par une très faible pluviométrie et une demande en eau potable sans cesse croissante.
Le représentant du gouvernement a tenu à signaler que dans ce contexte difficile, des efforts considérables sont consentis par les autorités pour assurer la sécurité hydrique du pays. Il a, par conséquent, demandé aux responsables de son secteur, qui l’ont accompagné tout au long de périple-marathon à travers le territoire de la wilaya, à s’inscrire dans la stratégie nationale qui s’oriente vers une gestion durable des ressources en eau, en intégrant les technologies de pointe et en optimisant l’utilisation des ressources disponibles. Au chantier de réhabilitation de la station de traitement monobloc de Skikda qui a été transférée vers le barrage d’Oued Charef, une opération, qui a nécessité une enveloppe de 300 millions de dinars mais qui connaît un retard de plusieurs années en raison de diverses contraintes d’ordre technique, Taha Derbal a exhorté les cadres de la Direction des Ressources en Eau (DRE) à plus de rigueur et de persévérance pour achever les travaux dans les meilleurs délais. Conscient de l’importance de cette installation qui devrait permettre, une fois opérationnelle, d’assurer l’alimentation en eau potable des communes de Sedrata, M’daourouch, Oued Keberit, Bir Bouhouch et Zouabi, soit quelque 100.000 habitants à une fréquence d’un jour jour sur deux. Convaincu de l’argumentaire des techniciens chargés de ce dossier, il a demandé qu’on procède à un complément d’étude pour la réalisation d’une filière de prétraitement au niveau de cette station. Le ministre a été tout aussi ferme à l’égard de ces mêmes responsables s’agissant de la livraison à temps du projet de station de traitement des eaux usées de la commune de Hannencha, qui s’éternise. Il a exigé que les travaux soient terminés et que cet équipement dont le coût avoisine les 400 millions de dinars entre en production en juillet au lieu d’octobre 2024, afin, dira-t-il, de répondre aux attentes de la population locale. Au sujet du projet d’extension du périmètre d’irrigation des communes de Sedrata et Zouabi, qui lui a été soumis, Derbal a demandé qu’on lui présente une étude de faisabilité bien maturée, qu’il se réserve le droit d’examiner avant de donner une réponse quant à sa réalisation. « Il faut garder en tête que notre souci premier et notre priorité absolue est de satisfaire la demande en eau potable du citoyen », a indiqué l’hôte de la wilaya, en faisant noter que cette préoccupation est partagée au plus haut sommet de l’Etat.
- Allia
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