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Forum sur les réseaux sociaux à Khenchela : Plaidoyer pour la protection des femmes

Les participants aux travaux du forum national sur « les réseaux sociaux et la gestion des débats sur les enjeux des femmes algériennes », tenu avant-hier, lundi 16 février, à Khenchela, ont appelé à « consolider les mécanismes juridiques et législatifs de protection de la femme dans l’environnement numérique ».

Les chercheurs participant à cette rencontre organisée à l’amphithéâtre du pôle universitaire Abdelhak Rafik Bererhi de Khenchela ont affirmé la nécessité de « renforcer les législations qui protègent la femme algérienne contre les atteintes numériques sur les réseaux sociaux ». Dr. Chehrazed Soufi, enseignante des sciences d’information et de communication à l’université chahid Abbas Laghrour et présidente de la rencontre, a invité « les autorités concernées à prendre des mesures juridiques sévères de lutte contre la discrimination et la violence contre la femme dans l’environnement numérique en vue de la protéger contre toute intimidation ou harcèlement ». L’intervenante a affirmé « la nécessité de consolider la place de la femme algérienne à l’heure des nouveaux médias, parallèlement à la sensibilisation de la société aux enjeux importants impliquant la femme de sorte à lui permettre de défendre ses droits en cas de violence la ciblant sur les plateformes des réseaux sociaux ». De son côté, Pr. Redouane Belkhiri de l’université de Tébessa a mis l’accent sur « l’influence des réseaux sociaux sur la construction de l’image de la femme algérienne, tributaire de l’utilisation par la femme elle-même de ces réseaux sociaux ». Dr. Hana Achour de l’université Hadj Lakhdar de Batna a invité la femme algérienne à utiliser les réseaux sociaux de façon mesurée, estimant que certains contenus numériques réduisent la femme à « une simple marchandise à exposer ». Les intervenants ont souligné les efforts et le rôle de la femme algérienne à travers l’histoire, notamment dans la défense et le développement de la patrie, et ont appelé à mettre en place un espace numérique de débats exclusifs pour femme lui permettant de défendre ses droits et de faire entendre sa voie. Sana Arouf, vice-rectrice de l’université Abbas Laghrour, et Boubaker Benamrane, doyen de la faculté des sciences humaines et sociales, ont présidé l’ouverture de ce forum qui a donné lieu à la présentation de 100 interventions en mode présentiel et à distance par 141 conférenciers issus de 39 universités et centres universitaires du pays.

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