La ville de Jijel et les communes avoisinantes ont été confrontées à des conditions météorologiques extrêmes au cours des dernières 48 heures, marquées par des pluies diluviennes et des vents violents. Les précipitations qui ont atteint 120 mm en un court laps de temps a engendré une accumulation d’un fort volume d’eau ayant entraîné des inondations et causé d’innombrables difficultés aux habitants de la région. Face à cette situation critique, les équipes de la Protection Civile se sont déployées et intervenues dans tous les endroits où leur présence était nécessaire. Ainsi des opérations des secours ont été engagées à la cité AADL 1200 logements sise au 5ème kilomètre, à la sortie Est de Jijel. Des familles ont été évacuées avec succès à l’aide de canots pneumatiques. Des actions similaires ont été menées à El Ancer, où les sapeurs pompiers ont utilisé des engins de sauvetage gonflables pour secourir les citoyens et sauver leurs biens. Lors de notre visite sur les lieux avant-hier jeudi, 29 février, nous avons pu observer les éléments de la protection civile, manœuvrant habilement les embarcations pneumatiques pour atteindre les zones submergées par les eaux. Les sauveteurs ont travaillé avec détermination pour porter une assistance aux citoyens bloqués, transporter les personnes en détresse vers des endroits sûrs et évacuer les gens des zones inondées. Concernant les bâtiments de l’AADL sis au 5ème kilomètre de Jijel, débordés par les eaux, des questions légitimes sont posées quant au choix du site de leur implantation. En effet les inondations étant classées en risque majeur beaucoup de critères servant de référence doivent être observés par les professionnels en bâtiments pour les choix des emplacements des construction . Face à cette crise, les citoyens souhaiteraient que le ministres de l’Intérieur et de la Solidarité, viennent s’enquérir de la situation pour évaluer in situ.
M. Bouchama
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