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Réoccupation des espaces libérés à Constantine : La cité Emir Abdelkader objet de réflexions

Le Plan dOccupation des Sols (POS), discuté et adopté mercredi 28 février par les élus de la commune de Constantine, a suscité des réflexions sur l’utilisation des espaces libérés par les opérations de relogement effectuées dans la cité Emir Abdelkader. Les élus ont proposé la réoccupation de ces zones par des logements et des équipements collectifs indispensables, bien que ce secteur ait été classé depuis longtemps comme « zone rouge » par l’étude réalisée par le bureau français d’étude de sols « Simecsol » il y a plusieurs années. Lors d’une réunion extraordinaire visant à adopter le POS de la commune, les élus ont saisi l’occasion pour suggérer la réoccupation de ces surfaces, évaluées à 80 hectares, en vue de la réalisation de plusieurs équipements collectifs. Cela comprend trois écoles primaires, un stade, une école coranique, deux jardins, une maison des hôtes, un Collège dEnseignement Moyen (CEM) et un lycée, un complexe et une salle omnisports, un centre de santé, un bureau de poste, une maison des jeunes, ainsi qu’un nombre estimé à 1.100 unités de logements collectifs. Ce dernier projet serait établi sur une surface de 1,7 hectare pour accueillir environ 5.500 habitants. Certains élus ont toutefois soulevé des préoccupations quant à la faisabilité du projet, faisant référence à une étude géotechnique antérieure qui déclarait explicitement cette zone comme « non urbanisable » en raison de la propension du terrain aux glissements. Cependant, d’autres élus favorables au projet ont noté que sa concrétisation avait pris du retard. Le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC), Charaf Bensari, a répondu en soulignant l’importance d’élaborer cette proposition sous forme de projet et de la présenter aux autorités de tutelle dès jeudi 29 février, compte tenu des difficultés objectives auxquelles la commune est confrontée. Le problème des « zones non urbanisables » a également été abordé, et le maire a noté que plus de 20.000 habitants résident dans ces zones rouges sans être inquiétés par le phénomène de glissement de terrain.

Mallem

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