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Mila : L’écrivain palestinien Hussein Abounadja à L’Est Républicain : « L’Algérie est le seul espoir qui reste au pays arabe »

L’écrivain palestinien Hussein Abounadja a qualifié l’Algérie de « pays exemplaire » et les Algériens « d’amoureux de la Palestine ». Lors de sa participation en tant qu’invité d’honneur à la première édition du concours arabe du dessin mural, qui se tient actuellement à Mila, le président de la branche algérienne de l’Union des Ecrivains Palestiniens (UEP) a salué notre pays pour « ses positions honorables à l’égard de la cause palestinienne ». Notre interlocuteur s’est dit fier des prises de positions, claires et sans équivoque, de l’Etat algérien. « L’Algérie est connue pour son nationalisme et les Algériens sont réputés pour leur héroïsme et leur amour pour les Palestiniens », dira-t-il. Notre interlocuteur précise que l’Algérie n’a pas dérogé d’un iota à ses principes nationalistes et est le seul pays arabe qui demeure fidèle aux principes qu’on lui connait depuis son accession à l’indépendance. L’auteur des Juifs dans le roman palestinien affirme : « Tous les pays arabes ont besoin de l’Algérie pour sa sincérité, ses bonnes intentions et ses capacités économiques et humaines ». Il assure qu’aujourd’hui, elle demeure le seul pays arabe qui continue de prêcher l’unité et le développement du monde arabe. Ne tarissant pas d’éloge sur son pays d’accueil, Abounadja estime que l’Algérie est « le seul espoir qui reste au pays arabe », en affirmant qu’on ne peut la comparer à un autre pays en ce qui concerne la fidélité aux causes arabes. Faisant une digression par rapport au sujet, l’auteur palestinien s’est fait acerbe à l’égard des présidents de l’Autorité palestinienne et d’Egypte. Il les a qualifiés de « traitres » et accusé « d’intelligence avec les l’Ennemi ». Il a, par ailleurs, rendu un vibrant hommage aux écrivains et aux journalistes algériens pour leur engagement en faveur de la cause palestinienne. « Au nom de l’union des écrivains palestiniens, je salue les auteurs et les journalistes algériens pour tout ce qu’ils font pour porter la voie du peuple palestinien à l’opinion internationale », dira-t-il. En tant qu’observateur de la scène littéraire et médiatique nationale, Abounadja affirme que « la majorité des écrivains algériens ont écrit sur la Palestine et que les journalistes consacrent, comme nulle part ailleurs, d’importants contenus à la Palestine, quotidiennement ». En évoquant les tragiques événements actuels dans la bande de Ghaza, l’écrivain Houssein Abounadja, les larmes aux yeux, dira : « C’est le pire des génocides que l’humanité n’ait jamais connu, pire que celui perpétré par les Nazis ». Originaire de la ville martyre de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, notre interlocuteur révèle : « 133 membres des Abounadja ont été tués depuis le début de l’invasion israélienne ». L’auteur de l’étude académique intitulée : « Le rythme dans la poésie algérienne dénonce, par ailleurs, la complicité américaine dans les boucheries qui ont lieu à Ghaza et appelle la communauté internationale, à sa tête l’ONU, à jouer son rôle et à user de tous les instruments légaux pour faire respecter le droit international et faire aboutir la solution à deux Etats.

K. B.

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