Une grande partie de la population d’El Harrouch a récemment sollicité l’intervention des responsables de la wilaya de Skikda pour résoudre un problème persistant : la fermeture de nombreux locaux et magasins depuis une décennie. Les représentants de la société civile ont exprimé devant les médias que cette situation entrave le développement de la ville et affecte les besoins des citoyens, en particulier des jeunes. Ils soulignent l’importance de réactiver ces structures pour créer une dynamique commerciale et stimuler la croissance de la région qui est en constante expansion. Ce besoin pressant s’étend également à la nouvelle ville de Bir Stal, située sur les hauteurs d’El Harrouch, où les jeunes et les élèves ont un besoin crucial de services accessibles. Par exemple, la bibliothèque publique, située en face de la mairie d’El Harrouch, est sur le point d’être réouverte. Actuellement, elle est malheureusement devenue un espace abandonné envahi par les pigeons, alors qu’elle devrait servir de lieu d’apprentissage et de recherche pour les habitants, notamment les élèves et les étudiants. Il est alarmant de constater que ceux-ci doivent se rendre jusqu’à la bibliothèque du chef-lieu de la wilaya, voire dans d’autres régions, pour accéder à des ressources de base. Les mêmes citoyens ont également soulevé le problème des marchés de proximité sur la route de Bougrina, qui demeurent fermés. La cause en est que les commerçants occupant le souk quotidien d’El Harrouch, au centre-ville, refusent de céder leur place, bien que l’emplacement actuel ne soit pas idéal. En outre, des magasins à vocation professionnelle, à proximité du centre de formation professionnelle, sont réclamés par des chômeurs et des diplômés pour diverses activités. Cependant, la commune semble résister à cette demande, selon ces demandeurs d’emploi.
Djamel Dib
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