Le wali de Biskra, Lakhdar Seddas, a donné avant-hier, mardi 5 mars, le coup d’envoi des travaux de construction d’un immeuble multiservices de six étages loti sur une partie du terrain de l’ancien hôtel du Sahara, situé en plein centre-ville de Biskra, en face du jardin public du 5 juillet 1962 (J’nen Beylek), a-t-on relevé.
Selon la fiche technique du projet présenté par le bureau d’étude architectural Lokman Seddiki, ce futur immeuble appelé « Résidence du Sahara », dont le maitre d’œuvre est l’Office de Promotion et de Gestion Immobilières (OPGI), est doté d’une enveloppe budgétaire de plus de 210 millions de dinars. Occupant une superficie de 1.226 mètres carrés, il sera composé d’un parking souterrain, d’appartements de haut standing, à savoir seize F5 et quatre F4 (de cinq et quatre pièces respectivement), d’espaces commerciaux et de locaux pour les professions libérales et les artisans. Le délai de réalisation est fixé à dix mois. « Nous avons récupéré ce terrain et, après mûres réflexions, ce projet d’un centre d’affaire au centre-ville de Biskra s’est imposé de lui-même vu son utilité commerciale escomptée. Nous œuvrons pour redorer le blason de la Reine des Ziban. Par ailleurs, la réhabilitation des jardins publics de Biskra se poursuit. En arrivant à Biskra, je me suis rendu compte qu’elle avait cinq grands espaces verts de qualité ayant besoin d’aménagements et de travaux afin de permettre aux familles d’y trouver le repos et les services idoines. La « Résidence du Sahara » est un projet précurseur de beaucoup d’autres qui feront de Biskra un pôle urbain attractif et moderne », a déclaré le premier responsable de l’exécutif de la wilaya. Pour rappel, cet immeuble sera érigé sur le terrain de l’ancien « hôtel du Sahara » dont la destruction durant l’été 2023 du fait qu’il était en ruine, avait suscité l’ire et la réprobation des associations soucieuses de la préservation du patrimoine historique et architectural de la Reine des Ziban. Désormais, il apparait que ces associations ne trouvent rien à redire à ce projet tant il semble flamboyant en maquette. Elles sont convaincues par la démarche adoptée par les autorités locales, dont l’Assemblée Populaire Communale (APC), préférant raser les vieilles bâtisses et construire sur les assiettes foncières dégagées, des immeubles modernes, dotés de toutes les commodités et fidèles au cachet architectural d’une ville du sud, est-il noté.
Hafedh Moussaoui
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