Avec l’approche du tournoi amical homologué par la FIFA que va abriter l’Algérie dans une quinzaine de jours, et qui va réunir le pays hôte, la Bolivie, l’Afrique du Sud et Andorre, Vladimir Petkovic n’a pas vraiment bénéficié d’un temps d’adaptation. Juste après l’accord de principe et bien avant la signature du contrat le liant à la FAF pour une période de deux ans renouvelables, au cas d’un parcours honorable lors de la prochaine CAN et une qualification à la coupe du monde 2026, il est entré dans le vif du sujet. Ayant déjà établi une liste élargie, les spéculations ont déjà commencé autour des joueurs qu’il va retenir et l’ossature sur qui il va compter à long terme. Le fait qu’il ait déclaré lors de la conférence de presse qu’il ne va pas tout chambouler ne veut pas dire qu’il ne va pas proposer pour sa grande première un onze plus ou moins inédit. En prévision des deux objectifs (CAN et Mondial), il va sûrement opter pour le processus de rajeunissement entamé par Djamel Belmadi. Va-t-il pour autant conserver la même ossature que son prédécesseur ? Rien n’est moins sûr. Tout indique qu’il va écarter certains joueurs comme M’bolhi, Slimani, Bounedjah, Mandi, Feghouli et peut-être Mahrez, en bâtissant sa formation autour de Bensebaïni, Bennacer, Aït Nouri, Chaïbi, Aouar, Bouanani, Amoura, Zerrouki et Gouiri. Sanctionné sévèrement par la ligue de football professionnel pour comportement agressif envers un arbitre et attitude irrespectueuse à l’encontre du public de Sétif lors de la rencontre ESS-MCA, Belaïli aura certainement beaucoup de mal à convaincre le nouveau sélectionneur national de sa disponibilité à retrouver une sélection où les places coûteront très cher. Avec sa réputation de « Bad boy », serait plutôt en passe de dire adieu à l’équipe nationale ! Par contre, des joueurs comme Yacine Brahimi ou Amir Sayoud pourraient faire leur retour en sélection, dans la mesure où ils sont en train d’enregistrer d’excellentes performances dans leurs championnats respectifs. Dans tous les cas de figure, Vladimir Petkovic va pouvoir mettre à profit les prochaines confrontations pour se faire une idée sur la configuration d’une équipe avec laquelle il compte relever un défi personnel, lui qui n’a jamais entrainé hors de l’Europe. Néanmoins une chose est sûre : il ne va pas bousculer l’ordre établi, du moins en un temps très court.
Mohamed Mebarki
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