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Cité des 2.900 logements AADL à Souk-Ahras : Des mesures draconiennes pour pallier l’insécurité

Alerté par des journalistes sur les conditions d’insécurité croissante dans lesquelles vivent les habitants des 2.900 logements AADL (Agence de l’Amélioration et du Développement du Logement, NDLR) de la cité Barral Salah, le wali de Souk-Ahras a assuré que toutes les mesures ont été prises pour que la protection des personnes et des biens soit assurée de manière effective dans cette partie du chef-lieu, notamment par un renforcement des effectifs de police.

Abdelkrim Zinaï a révélé qu’une étude est en cours pour l’ouverture « dans les meilleurs délais » d’un commissariat dans cette cité. Il a même précisé que dans l’urgence, les autorités locales avaient pensé dans un premier temps à installer un poste de police à l’intérieur de l’un des bâtiments dudit site AADL, mais que cette idée a dû être abandonnée compte tenu du fait que la règlementation très stricte de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) n’autorise pas ce genre d’aménagement. Il y a lieu de rappeler que les résidents de ce quartier périphérique, femmes, personnes âgées et commerçants, n’ont cessé de se plaindre depuis des mois de l’isolement relatif de leur zone d’habitat, ce qui les expose à divers dangers. Les concernés disent souffrir de violences verbales et physiques, de racket et autres comportements préjudiciables comme la toxicomanie, la prostitution ou encore les batailles rangées entre bandes adverses. Les chefs de familles en question sont préoccupés par cette situation qui risque, à terme, d’entraîner des réflexes d’auto-défense préjudiciables à l’ordre public. On n’omettra pas d’indiquer que ces problèmes d’insécurité se posent dans les communes de M’daourouch et Ouled Driss et dans la localité d’Ain Seynour, dépendant de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Mechroha, et qu’ils ont été exposés au wali lors de sa récente rencontre avec la presse. Là encore, le chef de l’exécutif a fait savoir qu’il a été saisi à ce propos et assuré que l’Etat fera naturellement preuve de sa force pour sécuriser les personnes et les biens, en implantant ses services au cœur des cités difficiles. Rassurant, il a affirmé que toutes les dispositions sont prises pour installer, selon les cas, des Sûretés urbaines, sinon des brigades de Gendarmerie, dans les zones d’habitation menacées par la délinquance et les voies de faits. A Ain Seynour, agglomération de 11.000 habitants, par exemple, il est prévu d’aménager un commissariat au sein d’une bâtisse qui faisait office de bibliothèque. « Nous avons informé le ministère de l’Intérieur de notre intention de réaliser ce projet, en prenant en charge les travaux de réhabilitation des locaux sur fonds de wilaya », a déclaré Abdelkrim Zinaï en se félicitant d’avance de l’accord favorable qui a été donné à sa requête par sa tutelle.     

Ahmed Allia

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