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Lutte contre la flambée du prix du poulet à Annaba : L’Office des aliments du bétail à la rescousse

À moins de 72 heures du début du mois de Ramadhan, le prix du poulet continue d’augmenter, suscitant l’inquiétude des consommateurs. Actuellement cédé à 500 dinars le kilo sur les étals des marchands de volailles des différents quartiers de la ville, cette flambée des prix perturbe les citoyens préférant la viande blanche à la viande rouge. Face à cette situation, les pouvoirs publics ont décidé, à la veille du mois sacré, de réactiver l’Office National des Aliments du Bétail (ONAB), en l’impliquant davantage dans la distribution et la vente du poulet afin de stabiliser les prix de la volaille pratiqués par certains marchands, jugés excessifs. Ainsi, l’ouverture de points de vente à travers le pays et l’importation du poulet ont été décidées pour constituer la solution idoine. Le point de vente de l’ONAB, situé rue Abdelhamid Benbadis (ex-Sadi Carnot), ouvrira ses portes au public pendant le mois sacré. Selon les informations recueillies, le prix d’un kilo de poulet vendu à ce point de vente ne dépassera pas 350 dinars. Malgré cette mesure, certains citoyens, à l’instar d’un sexagénaire que nous avons abordés, estiment que le prix fixé reste élevé pour ceux aux revenus modestes, incapables de se procurer un poulet de deux kilos à 700 dinars. Par ailleurs, la disponibilité de viande rouge importée du Brésil au prix de 1.200 dinars le kilo attire les consommateurs qui se pressent devant les boucheries. Hier après-midi, samedi 9 mars, des personnes de tous âges, des jeunes et des moins jeunes, ont formé une file d’attente pour s’approvisionner en viande rouge importée. Cette file, dont le point de départ commence à la boucherie et s’étend jusqu’à la rue Kabar Adra (ex-Burdeau), mesure plus de 100 mètres, comme constaté visuellement.

Nejmedine Zéroug

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