Le problème crucial des embouteillages dans les agglomérations de Mechroha et Ain Seynour, relevant de la wilaya de Souk-Ahras, n’est pas prêt de se résoudre, faute d’une solution radicale qui ne semble pas figurer à l’agenda des autorités municipales. Cette situation devient encore plus préoccupante durant le mois du Ramadhan, lorsque toutes sortes de commerces se déploient sur la voie principale, déjà encombrée à longueur de journée même le reste de l’année. Beaucoup d’automobilistes ne se gênent pas pour se garer des deux côtés, rendant cette voie presque impraticable pour les usagers de la route nationale 16, un axe réputé pour son grand trafic. Les agents de la circulation ont beau intervenir, mais ils sont souvent débordés par le flux incessant des véhicules. Le comble, malgré l’existence d’une voie d’évitement réservée aux gros tonnages, certains conducteurs n’hésitent pas à l’emprunter ; et bonjour les dégâts. Parfois, il faut attendre plus d’un quart d’heure pour que le trafic reprenne normalement. Dans les embranchements centraux, c’est la débandade, chacun voulant passer devant l’autre, et les altercations qui éclatent parfois entre les conducteurs compliquent encore plus les choses. Les sages de la commune se demandent toujours quand ce problème, qui semble s’éterniser, prendra fin. La balle est dans le camp des autorités locales pour réfléchir sérieusement à cette regrettable situation.
Hamid Fraga
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