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Pénurie chronique d’eau potable à Biskra : Un paradoxe nommé Fontaine des gazelles !

Les habitants du quartier du marché de la localité de la Fontaine des gazelles, aussi appelée Bordj Roze, se trouvant dans la commune de Loutaya, à quarante kilomètres au nord de Biskra, sont dans le désarroi et la consternation à cause de l’absence, depuis des jours, d’eau potable dans les robinets de leurs foyers et des commerces, a-t-on appris.

Ils acceptent mal cette crise hydrique, d’autant plus que leur village, traversé par la route nationale 3 et devenu au fil du temps un important relais et un point de repos pour les automobilistes et les conducteurs de poids-lourds, est connu pour l’abondance et la qualité de ses nappes phréatiques. L’autre fait qui attise leur colère et leur incompréhension est que l’agglomération de la Fontaine des gazelles est mitoyenne au barrage éponyme, lequel s’est rempli à la faveur des dernières pluies, et qu’une unité de production d’eau minérale Manbaa El Ghozlane y active sans rupture de l’alimentation de ce précieux liquide. « Nous sommes des citoyens paisibles et soucieux de ne pas faire de grabuge et de respecter la loi conformément à nos droits et à nos devoirs. Mais cette crise d’eau potable pour la consommation quotidienne des familles et des professionnels ainsi que des usagers de la route nous exaspère au plus haut degré. Nous avons signalé ce désagrément aux autorités compétentes de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Loutaya et nous espérons que cette situation ne perdurera pas au mois de Ramadhan. La population du quartier du marché à soif. Bordj Roze est aussi un point de halte pour des milliers de passagers empruntant chaque jour la route nationale 3 », a souligné un sexagénaire, membre actif d’une association agréée œuvrant pour la sécurité routière et qui souhaite seulement que les responsables de l’Alimentation en Eau Potable (AEP) de la Fontaine des gazelles prennent en considération les préoccupations des habitants de cette localité « gorgée d’eau mais avec des quartiers privés cruellement d’eau », a fait remarquer notre interlocuteur.              

     

Hafedh Moussaoui      

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