Hôpital Benbadis (Constantine) : Le centre anti-cancer s’étend

Le projet d’extension du Centre Anti-Cancer (CAC) du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Constantine devrait être réceptionné avant la fin du mois courant, après plus de 17 années de travaux. Des équipements médicaux et chirurgicaux de pointe ont été acquis la semaine passée pour le service, tandis qu’un nouvel accélérateur linéaire sera livré prochainement. En outre, un appel d’offres a été lancé pour la réhabilitation de onze salles d’opérations. Selon le directeur du CHU Benbadis, Hacène Brania, les travaux d’extension du CAC ont atteint 97 % d’avancement. Il reste seulement quelques retouches à effectuer avant la réception finale de cette infrastructure, dont les premiers travaux ont débuté en 2006 et ont connu de nombreux ralentissements. Des équipements de haute qualité ont commencé à être livrés en prévision de l’ouverture, notamment une ligne de nettoyage et de stérilisation des instruments chirurgicaux, des bistouris électriques mono et bipolaires, des détecteurs veineux, des stimulateurs nerveux, des pompes à perfusion de précision et des défibrillateurs. D’autres équipements de pointe suivront, à l’instar d’un nouvel accélérateur linéaire. Le manque d’accès adéquat pour l’installation de ces équipements a nécessité l’intervention des autorités locales, qui ont dû ouvrir un trou dans le mur de l’avant-dernier étage pour permettre l’acheminement d’équipements pesant jusqu’à une tonne. En ce qui concerne l’arrêt actuel des accélérateurs nucléaires et les souffrances subies par les patients, le directeur a reconnu que le service subit une pression énorme, tout comme les autres services, entraînant des pannes récurrentes. Le scanner de l’accélérateur sera réparé prochainement pour que l’activité puisse reprendre normalement. Un appel d’offres a été lancé pour la réhabilitation de onze salles d’opérations, en commençant par priorité par l’aile Ibn Sina qui en compte sept. Deux services de chirurgie de cette aile ont également été transférés à l’hôpital Didouche Mourad. Avec un coût total dépassant les dix milliards de centimes, cette extension très attendue devrait soulager les souffrances des patients cancéreux, qui doivent actuellement se rendre dans des cliniques privées ou des hôpitaux publics des wilayas voisines pour leurs soins.

Rafik S.