Le phénomène de l’absence de transport urbain sur certaines lignes périphériques a resurgi en ce début de Ramadhan, suscitant les plaintes des usagers. Selon un responsable de la Direction des Transports (DT) de Constantine, Salah Tidjani, qui s’est exprimé sur les pages de la presse locale, de nombreux centres urbains nouvellement établis, tels que Massinissa et la cité des 4.000 logements d’Aïn Abid, sont totalement négligés par les bus de transport public. Il a révélé que, malgré une opération d’assainissement des lignes en collaboration avec les responsables de la gare routière Zaâmouche de Constantine, de nombreux transporteurs désignés pour desservir ces nouvelles lignes refusent toujours d’opérer. En conséquence, ces transporteurs récalcitrants ont été déférés devant la commission de discipline, qui prendra les mesures nécessaires à leur encontre, y compris la mise en fourrière de leurs véhicules. Certains transporteurs ont commencé à reprendre le travail après ces menaces, mais d’autres restent campés sur leur position de refus. Interrogé sur les causes de ce refus, Tidjani a reconnu que certaines lignes sont effectivement peu rentables. Cela a été illustré par le découragement des investisseurs malgré les appels lancés par la DT. Mohamed Mahcène, responsable du Syndicat National des Taxieurs et Transporteurs (SNTT), également contacté à ce sujet hier, dimanche 17 mars, a confirmé ce phénomène en soulignant que certaines lignes jugées peu rentables. Parmi elles figurent Massinissa – Ali Mendjeli, Aïn Nahas – El Khroub et Constantine – Aïn Abid. Cependant, il a minimisé l’ampleur du problème. « Certes, certains transporteurs ont refusé de travailler sur des lignes jugées très peu rentables, car cela ne leur permet même pas de couvrir les coûts de carburant des bus, qui souvent repartent vides. Cependant, toutes les autres lignes telles que Retba, Massinissa, etc., fonctionnent normalement et continuent de desservir jusqu’à minuit en ce début du Ramadan », a-t-il affirmé.
A. Mallem
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