« Rallier Annaba à partir de la ville de Berrahal, sur une distance d’environ trente kilomètres, prendra moins de temps que de traverser, durant les heures de pointe, le boulevard principal de Berrahal, long de trois kilomètres ». C’est malheureusement le constat amer que les chauffeurs de taxis et les habitants n’ont pas cessé de dénoncer depuis des mois déjà. Parfois, l’usager est coincé pendant près d’une demi-heure pour s’en sortir d’une situation d’embouteillage à la limite de l’insupportable. Déjà problématique en matière de circulation automobile, en l’absence d’un détour pour les conducteurs afin d’éviter le centre-ville, actuellement passage obligé des usagers de la route nationale 44 reliant les plus importantes wilayas de l’Est et Annaba, cet avenue connaît une pagaille au sens propre du mot en matière de mouvement automobile. Ainsi, du côté de la ville « ruralisée » de l’antique Aïn Mokra, pas moins de dix ralentisseurs, communément appelés dos-d’âne, totalement non réglementaires, ont été installés aux deux sens du principal boulevard et vitrine de la ville, au grand dam des nombreux usagers. En effet, des responsables ont inondé ce carrefour principal de la municipalité de plusieurs ralentisseurs illicites, sachant que ces dos-d’âne, autour desquels le commerce informel prospère, ont énormément porté atteinte à la fluidité de la circulation routière. Comble de l’ironie, les nids-de-poule, tels des cratères, qui caractérisent la chaussée n’ont jamais été réparés depuis des années déjà. Cette situation est qualifiée de « dangereuse », et a déjà engendré de nombreux accidents et surtout des altercations entre conducteurs, dit-on. Fort heureusement, ces accidents n’ont, pour l’instant, causé que des dégâts matériels. Pour le moment, la seule solution devant permettre une amélioration de la circulation automobile, estiment les habitants, demeure l’interdiction pure et simple du stationnement dans les deux sens au boulevard principal.
B. Salah-Eddine
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