Lors d’une conférence de presse, lundi, le conseiller à la sécurité nationale du président américain a annoncé la mort de Marwan Issa, présenté comme étant le numéro 3 du mouvement de résistance palestinien, Hamas. « Le numéro 3 du groupe islamiste palestinien Hamas a été tué lors d’une opération de l’armée israélienne à Ghaza, a affirmé Jake Sullivan, lors d’une conférence de presse. Que faut-il de plus pour démontrer que Washington est partie prenante de la guerre déclarée contre Ghaza ? En plus du soutien logistique et diplomatique, les Etats-Unis semblent défendre sans réserve les objectifs de l’Etat d’Israël. Au 165ème de l’opération d’extermination génocidaire lancée par Tel Aviv contre les Palestiniens de Ghaza, que la plupart des médias occidentaux décrivent avec cynisme comme un conflit, le ministère de la Santé dans l’enclave palestinienne a rendu un nouveau bilan faisant état de 31 819 morts et 73 934 blessés. « Les forces d’occupation israéliennes ont perpétré neuf carnages contre des familles ghazaouies au cours des dernières 24 heures, qui ont fait au moins 93 morts et 142 blessés », a déclaré la même source ; selon laquelle « plusieurs victimes sont ensevelies sous les décombres et jonchent les routes, les ambulances et les équipes de la protection civile n’ayant pas parvenu à les atteindre ». « La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Ghaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites », selon l’ONU. « Nous avons découvert que toute la maison s’était effondrée, les cinq étages. L’un des étages était un studio équipé de caméras, de matériel et d’ordinateurs, tout est sous les décombres », témoigne une Palestinienne revenue à Jabalia pour voir sa maison détruite. « Nous avons alors installé un abri sur les décombres de notre maison. Ce sont nos souvenirs, notre maison, nous avons travaillé dur pour la construire. Nous restons ici car où aller ? Il n’y a pas d’abri. Toutes les maisons sont détruites, même si vous voulez aller chez vos proches, leurs maisons sont également détruites », lance-t-elle. « Une pendule toute cabossée accrochée sur un pilier encore debout. Quelques plantes vertes dérisoires dans une jardinière de béton. Et une guirlande de fanions rouges, pour tenter d’apporter un peu de gaieté face au paysage de désolation environnant l’abri. Tout n’y est que ruines, conséquence des bombardements incessants de l’armée israélienne ». Selon l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA, « les destructions dans la bande de Ghaza ont entraîné 23 millions de tonnes de décombres ». « Il faudra des années pour se défaire des décombres », a-t-elle estimé. Ainsi, sous le prétexte d’en finir avec le mouvement de résistance Hamas, l’entité sioniste est en train de détruire méthodiquement l’enclave palestinienne et en particulier la ville de Ghaza, cette cité rebelle que Tel Aviv veut tout simplement effacer de la surface de la terre.
M.M
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