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Écoles Sahari Ali et Aïnouz Abdelaziz (Annaba) : Un danger omniprésent guette nos enfants

Un danger omniprésent menace les enfants scolarisés aux écoles primaires « Sahari Ali » et « Aïnouz Abdelaziz » situées dans la cité Oued Forcha. Les parents d’élèves alertent les autorités compétentes pour prendre des mesures urgentes afin d’empêcher laccès des véhicules à cette zone réservée exclusivement aux écoliers avant et après les heures de classe. En effet, pour éviter que leurs enfants n’arrivent en retard, des parents véhiculés circulant à grande vitesse pénètrent dans cette zone pour déposer leurs enfants sans se rendre compte des risques encourus par les écoliers qui s’y trouvent encore. Un quadragénaire nous a informés : « Ce nest pas la première fois que je fais des remarques voire des remontrances à certains automobilistes qui ne pensent qu’à lintérêt de leurs enfants. Une fois, jai failli en venir aux mains avec un individu qui a mal accepté ma remarque ». Un jeune homme a ajouté : « On a limpression quon est dans une piste de manège où circulent des auto-tamponneuses faisant des manœuvres dangereuses aussi bien en marche arrière quen marche avant. En manœuvrant, ces voitures peuvent heurter à tout moment des enfants pas plus hauts que trois pommes qui jouent dans ce périmètre ». Cest pourquoi de nombreux parents d’élèves demandent que cette aire soit interdite aux véhicules. Pour remédier à la situation, une barrière doit être installée pour interdire laccès uniquement aux voitures des parents d’élèves, tandis que leur stationnement doit se faire en dehors de cette barrière pour éviter tout danger potentiel. De telles mesures s’avèrent cruciales pour assurer la sécurité des enfants dans cet environnement scolaire. Effectivement, chaque année, de nombreux accidents évitables se produisent en raison de la présence de véhicules dans les zones réservées aux écoliers. Les autorités locales sont donc appelées à agir rapidement pour mettre en place ces dispositifs de sécurité indispensables et protéger ainsi la vie et l’intégrité physique des enfants fréquentant ces écoles primaires.

Nejmedine Zéroug

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