La nouvelle loi relative à l’investissement vient d’être consolidée avec l’installation de la haute commission nationale de recours relatifs à l’investissement. Cette instance dont la mise en place a été consacrée par un décret présidentiel, a été accueillie favorablement par l’ensemble des opérateurs, qui l’ont considérée comme un moyen idoine en mesure de garantir les droits des investisseurs. « Un acquis précieux » a estimé L’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) dans un communiqué à travers lequel elle s’est félicitée de l’installation d’un tel organisme, chargé de défendre les investisseurs contre toute tentative de blocage bureaucratique, et l’a considérée comme « l’une des innovations les plus significatives de la nouvelle loi relative à l’investissement ». L’UNEP a souligné que l’installation de cette haute instance « constitue de par ses prérogatives, un acquis précieux pour les investisseurs et un outil complémentaire indéniable pour garantir leurs droits ». « Cette commission contribuera à la facilitation de l’acte d’investir et concourra à lutter contre la bureaucratie », a soutenu le communiqué, avant d’ajouter que cette instance offrira « une garantie supplémentaire aux investisseurs et facilitera les recours aux investisseurs qui s’estimeraient, abusivement, lésés dans l’octroi des avantages dus ou pour lesquels il serait notifié un rejet infondé de leurs projets d’investissements ». Selon l’UNEP, « la création de cette commission constitue une avancée certaine dans l’amélioration du climat des affaires et la promotion de l’investissement national et étranger ». L’UNEP « demeure mobilisée pour accompagner les pouvoirs publics dans leur démarche de modernisation de notre économie à travers la promotion de l’investissement créateur de richesses et l’émergence d’une entreprise algérienne dynamique et adaptée aux nouvelles réalités économiques mondiales », conclut l’organisation patronale dans son communiqué. De son côté, le vice-président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Abdelouahed Kerrar, a indiqué que cette commission « peut aussi intervenir en cas ou des obstacles récurrents sont constatés dans le domaine de l’investissement en vue de faire des propositions aux autorités, entre autres, de révisions des textes qui sont en cours ». « L’investisseur dispose désormais à travers cette haute commission d’une autre voie de recours par rapport à une éventuelle réponse négative sur son dossier, sachant que cette commission importante est placée sous la tutelle de la présidence de la République », a estimé le vice-président du CREA. Pour sa part, le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), a jugé que l’existence d’une telle commission est un gage d’assurance que ce soit pour les investisseurs algériens ou étrangers. « C’est une très bonne initiative qui démontre l’intérêt du président de la République à prendre en main les préoccupations des investisseurs », a-t-il fait savoir. Ce qui est d’ores et déjà certain c’est que cette instance, placée sous la tutelle de la Présidence, contribuera efficacement à la consolidation des nouvelles orientations économique du pays axées principalement sur la réduction de la dépendance aux hydrocarbures.
M.M
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