La circulation routière au chef-lieu de wilaya de Skikda a été complètement paralysée hier, mercredi 20 mars, en raison des travaux de revêtement de la route principale, s’étendant sur une distance d’environ 2.000 mètres. Ces travaux concernent le tronçon allant de la salle Aissat Idir, située en centre-ville, jusqu’à l’entrée principale de la cité Camus Rossi.
Des engins et des poids lourds étaient sur le point de finaliser le décapage de la chaussée, dans un décor chaotique, entraînant une anarchie presque totale. Cette situation a été rendue encore plus contraignante par le flux constant des bus de transport public desservant les 38 communes de la wilaya, rendant ainsi la circulation quasiment impossible, car ces véhicules empruntent cet itinéraire tout au long de la journée. À cela s’ajoute la difficile situation des transporteurs de la ville, qui se sont retrouvés pris au piège dans cette situation. Selon les dires d’un urbaniste, la décision de lancer ce projet de revêtement de la route principale de la ville n’a pas été suffisamment réfléchie. Toutefois, les travaux avancent rapidement et l’entreprise chargée du projet se montre optimiste quant à leur achèvement dans les délais impartis, en respectant les normes de qualité en vigueur. Selon certaines indiscrétions, la finalisation du projet coïncidera avec la mise en service de la gare routière Mohamed Boudiaf, dont les travaux sont déjà terminés. Tout le monde espère que ces perturbations ne seront que temporaires et que la ville pourra reprendre ses activités habituelles dans les plus brefs délais. Il est à noter que, pour éviter ce genre de désagréments à l’avenir, les professionnels du transport urbain préconisent d’effectuer les travaux de nuit, étant donné qu’il n’y a pas d’activité gênante à cette période.
Djamel Dib
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