Les enfants sont lésés pendant les vacances à Guelma. Ils ne disposent d’aucune aire de jeux où ils pourraient se détendre dans un cadre sain, sécurisé et agréable. Chaque année, le même scénario se répète pour nos chérubins qui sont contraints d’investir les rues pour s’adonner à des parties de football et à d’autres jeux puérils, exposés à tous les risques. Il convient de rappeler qu’une infrastructure récréative est opérationnelle depuis deux mois à la pinède du 19 juin, pour la grande satisfaction des riverains et des familles accompagnées de leurs enfants, venant de divers quartiers et cités de la ville. Ce site attire de nombreux visiteurs tout au long de la journée, notamment les après-midis, les week-ends et les jours fériés. Des équipements récréatifs tels que des balançoires, des toboggans et des glissades sont disponibles, suscitant l’enthousiasme des bambins. Par ailleurs, des tables en bois et des bancs publics sont mis à la disposition des visiteurs. Cependant, cet espace, à lui seul, ne suffit pas. Certains parents se sont rapprochés de L’Est Républicain pour transmettre leur message aux responsables locaux, qui ont le devoir de penser aux gosses privés de loisirs à longueur d’année. A cet égard, une mère de famille rencontrée au parc de la pinède nous confie : « Ce site est saturé et il ne peut pas répondre aux besoins d’une ville qui compte près de 150.000 habitants. Je saisis l’opportunité de votre journal pour inviter notre municipalité à créer d’autres équipements récréatifs au sein des cités d’Ain Defla, Agabi, Khalla, Bara, Oued Maiz, frères Rahabi et Benchéghib qui possèdent des terrains vagues pouvant faire le bonheur de nos enfants ». D’autres mamans abondent dans le même sens et plaident pour la création d’aires de jeux afin de répondre aux besoins des enfants. Des pères de famille se mêlent à la discussion et approuvent ces propositions qui permettraient à notre jeunesse d’évoluer dans des espaces sécurisés et se livrer à des jeux palpitants et divertissants. Gageons que cet appel sera exaucé et qu’un déclic salvateur s’opérera au sein des élus locaux.
Hamid Baali
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