« À cause de l’obscurité qui règne dans mon quartier et ses alentours, je dois emprunter en compagnie de mon fils tout le boulevard Bouzered Hocine pour pouvoir rentrer chez moi », a dit un sexagénaire répondant aux initiales de M.G. « Cela fait plusieurs jours que les rues adjacentes plongent dans le noir, où les riverains ont beaucoup de mal à marcher. Ils tâtonnent car l’éclairage public y fait grand défaut », a-t-il poursuivi. Dans le même sillage, une opération de rénovation de l’éclairage public a dernièrement touché plusieurs rues et ruelles de la cité Auzas. « Des lampadaires à Diode Electroluminescente (LED, de l’anglais « Light-Emitting Diode ») ont été changés par l’entreprise dans ces rues. À la grande surprise des habitants de ce quartier, ces rues sont devenues bien éclairées. Dans un passé récent, les gens qui avaient peur d’être agressés par des malfaiteurs peuvent maintenant circuler en toute sécurité. D’ailleurs, j’ai vu des femmes seules circuler suite à la lumière qui a fait son retour après les avoir vues plonger dans le noir pendant de longues semaines », a raconté un autre résident. Selon toujours cette même source, beaucoup de résidents préfèrent emprunter la rue Bouali Saïd ou le boulevard Bouzered Hocine en raison de leur bon éclairage public et ce, pour avoir accès aux rues adjacentes où se trouvent leurs domiciles, a encore expliqué notre interlocuteur. Par ailleurs, nous avons appris qu’un quinquagénaire qui s’apprêtait à rentrer la nuit chez lui est tombé dans une fosse causée par des travaux de creusement de tranchées entamés depuis peu aux environs du Centre d’Affaires Méditerranéen (CAM). Cette personne, qui n’est pas sortie indemne de cet terrible accident, aurait pu perdre sa vie à cause du non-respect des consignes de sécurité que doit observer l’entreprise réalisatrice, a-t-on encore appris.
Nejmedine Zéroug
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