Réagissant à la tenue d’élections présidentielles anticipées le 7 septembre prochain, le Parti des Travailleurs (PT) dit « ne pas ignorer une aussi importante échéance électorale. » Dans un communiqué sanctionnant une réunion hebdomadaire du secrétariat permanent de son bureau politique, tenue hier, le PT a affirmé avoir évoqué lors de cette session l’annonce présidentielle, avançant la date de l’élection présidentielle de trois mois et la convocation du corps électoral le 8 juin. Le parti dit « refuser de s’engager dans des interprétations ou des spéculations susceptibles de répandre la confusion et l’incertitude ». Et de réaffirmer qu’il « ne peut ignorer une aussi importante échéance électorale, d’une part, parce qu’elle concerne le sort du pays, et d’autre part, compte tenu du contexte mondial lourd de dangers pour l’humanité, les nations et les peuples, dont les retombées destructrices se sont confirmées dans la région du Sahel ». Dans ce contexte, « il est apparu clairement que notre pays est directement visé dans sa stabilité et son intégrité du fait des projets sionistes qui prévoient de disloquer toute la région », poursuit le communiqué. Ceci dit, le dernier mot concernant cette question des présidentielles reviendra aux instances de la direction du Parti, qui « discuteront et décideront de la question en tenant compte de ce contexte mondial et régional et des intérêts du peuple algérien, qui ne peuvent être dissociés de l’intégrité de la nation », précise le secrétariat permanent du bureau politique du PT.
AK
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