Le président de la Fédération nationale des viandes rouges et dérivés, Merouane Kheir, a révélé que les prix de la viande rouge ont fluctué au cours des dix premiers jours du ramadhan, estimant que l’importation de grandes quantités de viande a contribué, dans une certaine mesure, à la stabilité de ses prix. Selon Kheir, les prix de la viande auraient atteint 4.000 dinars le kilo sans le recours à l’importation de quantités suffisantes de viande ovine et bovine. Il a expliqué que les prix de la viande dépendent de l’abondance et que si celle-ci existe, les prix doivent baisser. Et de relever que « pendant les 10 jours du mois de Ramadan, nous n’avons pas vu de longues files d’attente comme les années précédentes pour la viande subventionnée », soulignant que cette affaire est due à l’octroi de licences d’importation à toute personne remplissant les conditions nécessaires, qu’elles soient publiques, institutionnelles ou encore des particuliers. Concernant la hausse des prix, le responsable a attribué la cause à la rareté des têtes de bétail, ajoutant que cette année, « la viande rouge locale a augmenté de manière très significative, ce qui indique l’extrême pénurie dont nous souffrons en matière de têtes de bétail ». Le président de la Fédération nationale des viandes rouges et de dérivés a précisé que suite à l’insistance de la fédération, sous la bannière de l’Union Générale des Commerçants et Artisans (UGCA), « des licences d’importation ont été accordées à tous ceux qui remplissent les conditions, et nous espérons que les prix de la viande baisseront dans les jours à venir ». Kheir a également révélé que la Fédération a importé « de grandes quantités de viande de veau réfrigérée, de bœuf frais désossé, de veaux et de moutons destinés à l’abattage », soulignant que tout cela permettra d’atteindre l’abondance et d’entraîner une baisse des prix. Par ailleurs, le président a rappelé la nécessité d’approcher les éleveurs et d’écouter leurs préoccupations, tout en rencontrant tous les acteurs du secteur, afin de soutenir le produit local, car il est « la base de l’autosuffisance ».
- K.
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