Lait subventionné à « Edough » : La production a plus que doublé à Annaba !

La laiterie « Edough », située à quelques kilomètres au sud de la ville d’Annaba, a reçu la visite du wali, Abdelkader Djellaoui, avant-hier, dimanche 24 mars. Sur place, le premier responsable de la wilaya d’Annaba s’est enquis de l’application des directives du président de la République visant à assurer la disponibilité des produits de première nécessité aux citoyens. La visite de la chaîne de production du lait pasteurisé a permis au chef de l’exécutif de s’adresser aux ouvriers de cette unité stratégique et d’apprendre que la production de ce liquide nourricier a été doublée durant le mois de mars 2024. En effet, de 190.000 litres par jour, on est allègrement passé à 385.000 litres de lait pasteurisé, soutenu par l’État et cédé au prix de 25 dinars aux consommateurs, soit un saut de 100 %. La laiterie vise à atteindre les 400.000 litres dans les jours à venir. Il est important de noter qu’en plus du lait pasteurisé, la laiterie propose sur le marché du lait de vache et des dérivés du lait tels que la crème fraîche, le petit-lait, le beurre, le fromage et les yaourts, tous appréciés pour leur qualité. Ce progrès dans la production s’inscrit dans la politique de sécurité alimentaire du pays, visant à garantir que la demande de ce produit soit couverte pendant le mois sacré de Ramadhan. Cependant, un point noir à signaler est l’exigence de certains commerçants peu scrupuleux qui continuent à exiger et encaisser cinq dinars supplémentaires pour le sachet d’emballage. Pour rappel, il y a une dizaine de jours, l’unité de production laitière Edough a décidé d’augmenter sa capacité de production de lait en sachet de 100.000 unités par jour pour répondre à la demande croissante des consommateurs. Cette décision a été prise en raison de la pénurie de lait qui avait précédemment été constatée dans les magasins et les supérettes. En effet, au début du mois sacré de Ramadhan, le lait en sachet était presque introuvable, ce qui a entraîné des files d’attente interminables devant les points de vente. La quantité fournie par l’unité aux livreurs agréés s’est avérée insuffisante face à la demande quotidienne élevée. Cela s’est produit malgré la disponibilité abondante de lait en sachet avant le Ramadhan, qui avait soulagé les consommateurs, puis les files d’attente sont réapparues dès le début du mois sacré. Même les laiteries privées ont eu du mal à répondre à cette rareté.

Ahmed Chabi / RC