Ali Aoun a reçu, hier, une délégation de l’Union nationale des opérateurs pharmaceutiques. Dans un communiqué rendu public par le ministère de l’Industrie et de la production pharmaceutique, la rencontre a tourné essentiellement autour des préoccupations exprimées par les opérateurs activant dans le secteur du médicament. « Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une série de réunions consultatives avec les opérateurs économiques et les acteurs du secteur pharmaceutique », précise un communiqué du ministère. Elle a porté sur les questions relatives à l’enregistrement des produits pharmaceutiques et à la simplification des procédures dans le but de rapprocher les délais. Comme elle a permis aux deux parties d’exposer leurs points de vue concernant les meilleures procédures pour la promotion de la production locale de médicaments à haute valeur ajoutée, tels que l’insuline et les médicaments anticancéreux, en mode full process. L’occasion a été donnée aux deux parties d’évoquer la numérisation du secteur et la révision nécessaire des textes réglementaires afin de lever tous les obstacles auxquels sont confrontés les opérateurs pharmaceutiques. Le ministre et la délégation de l’UNOP conduite par son président ont abordé également la question de la coordination avec les autres secteurs ministériels concernés par la promotion de la production et de la distribution de certains médicaments, notamment les médicaments anticancéreux. A cet effet, Ali Aoun a donné des directives aux départements ministériels concernés pour « intensifier la coordination avec toutes les parties prenantes ». Il a chargé les départements ministériels concernés « d’intensifier la coordination avec toutes les parties prenantes et d’organiser des réunions et des journées de sensibilisation sur la nécessité de s’engager dans les efforts de développement du secteur de la production pharmaceutique et d’assurer une disponibilité continue pour répondre aux besoins des patients ». Ce n’est pas la première fois qu’une telle rencontre voit le jour. Elle a été précédée de plusieurs rendez-vous cycliques de concertation. Et à chaque fois, Ali Aoun réitère son engagement « de porter et d’épauler toute l’industrie pharmaceutique nationale qu’elle soit publique ou privée, afin de permettre son essor et qu’elle puisse assurer la couverture des besoins de santé pour garantir la souveraineté sanitaire ». Les échanges entre les deux parties n’ont jamais été interrompus. Lors d’une rencontre tenue en octobre 2022, le ministre avait exhorté l’UNOP ainsi que l’ensemble des producteurs nationaux « à s’intégrer pleinement dans la démarche prônée par le ministère de l’Industrie pharmaceutique en matière de disponibilité et d’assumer entièrement leurs responsabilités par l’approvisionnement continu du marché conformément aux programmes de production et de livraison arrêtés avec les services compétents pour mettre fin définitivement aux problématiques de disponibilité et garantir ainsi l’accès aux soins aux patients ». Par la même occasion, il a été décidé de doter l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) de « tous les moyens qu’ils soient financiers, techniques et humains pour lui permettre d’assumer pleinement ses missions et d’accompagner le développement du tissus industriel pharmaceutique national ».
Mohamed M
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