Le président du Mouvement El Binaa, Abdelkader Beangrina, a plaidé pour des élections locales et législatives anticipées, dans la foulée de la tenue des élections présidentielles anticipées, le 7 septembre prochain. Lors d’une conférence de presse organisée en marge de la cérémonie d’installation de la commission nationale du parti chargée des élections, Bengrina a justifié sa revendication par le nouveau découpage administratif ayant induit la création de nouvelles wilayas. Selon lui ce découpage impose la tenue d’élections locales dans 14 wilayas, ce qui provoquerait un déséquilibre. D’où son plaidoyer pour des élections anticipées sur l’ensemble du territoire national, pour que le mandat d’une assemblée de wilaya ou de commune « n’ait pas un an et un autre cinq ans ». Par ailleurs, le président du parti a annoncé le lancement prochain d’une consultation nationale pour arrêter la position du parti à l’égard de l’élection présidentielle anticipée. Une consultation « inclusive » promet Bengrina, qui s’adresse à l’ensemble des acteurs politiques partageant la vision du mouvement, en vue de « prendre la décision adéquate et définir la démarche à suivre lors de la prochaine élection présidentielle ». Invité à donner sa lecture sur la décision du président de la République d’organiser une élection présidentielle anticipée, il a indiqué que « le Président n’a fait qu’exercer une prérogative que lui confère la Constitution », avant de soutenir qu’il n’a « ni salué ni soutenu cette décision. » Et d’énumérer les raisons qui auraient pu pousser le président à prendre cette décision, notamment sa coïncidence avec le renouvellement, à mi-mandat, du Conseil de la Nation.
A. K.
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