La ville d’Echatt, qui compte plus de 30.000 habitants, dont des milliers sont abonnés à Algérie Télécom, souffre de l’absence d’une connexion permanente. Les clients, pour la plupart souscrivant à un débit de 20 mégabits par seconde, passent leurs journées à attendre le moment de pouvoir se connecter. La nuit, à partir de 22 heures, il devient quasiment impossible de faire des recherches ou de regarder un film sur Internet. Cette situation pénalise les citoyens ainsi que les administrations locales, qui ne savent plus à quel saint se vouer. Pour rappel, lors d’une visite de l’ancienne ministre de la Poste et des Télécommunications, le réseau FTTH (fibre optique jusqu’au domicile, NDLR) avait été activé à partir de l’école primaire Zighout Youcef. Cependant, la fibre optique n’est toujours pas arrivée dans les foyers, et la connexion se fait toujours via des câbles téléphoniques aériens en cuivre. De plus, les boîtes de dérivation sont dans un état lamentable, avec des fils dénudés soumis aux intempéries, ce qui entraîne une disponibilité quasi nulle des services d’Algérie Télécom. Pourtant, les abonnés s’acquittant mensuellement d’environ 2.600 dinars pour l’accès à Internet et de 600 dinars pour le téléphone fixe. Bien que des agents soient en train de poser des câbles souterrains, les travaux avancent lentement. Les internautes attendent avec un immense espoir que la situation se stabilise enfin. L’installation de MSAN (multiplexeur en sous-répartiteur d’accès numérique, NDLR) est vivement souhaitée.
Ahmed Chabi
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