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Ramadhan et sécurité urbaine à Annaba : Les forces de l’ordre mobilisées

Annaba, en ces jours de Ramadhan, vit des heures calmes, même si parfois des événements malheureux viennent perturber cette atmosphère de sérénité. Cependant, il y a lieu de souligner que les services de sécurité remplissent leur tâche avec efficacité, à telle enseigne que lon peut circuler librement à travers la ville dAnnaba. Il est donc possible de marcher en toute quiétude, sans craindre d’être importuné par des personnes indésirables ou agressé par des malfaiteurs prêts à se jeter au cou des passantes, notamment, pour leur dérober leurs biens, que ce soit un collier ou un téléphone portable. Les éléments de la police sont présents partout dans la ville, avec une surveillance particulière aux carrefours et sur les grandes avenues placés sous l’œil vigilant des agents de la circulation. Cette présence dissuasive est renforcée par des policiers en civil qui surveillent toute personne nourrissant des intentions malveillantes. Après la rupture du jeûne, la police se redéploye en effectuant des rondes à travers les quartiers de la ville. À bord de véhicules, les agents veillent au grain toute la nuit, et leurs patrouilles ne s’achèvent qu’au petit matin. Les dealers et les délinquants de tout genre freinent leurs activités, craignant les menottes et le « séjour » en cellule de garde à vue. Ainsi, si Annaba respire, il en est de même pour Berrahal, le siège de la daïra portant le même nom. Située à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, la commune de Berrahal a été rendue célèbre sous le surnom de « Colombie » et pour son « cartel », car elle faisait figure de « carrefour » où se rencontraient drogue et banditisme. Toutefois, le renforcement et la mise en place d’une stratégie réfléchie a effectivement porté ses fruits. Cela intervient dans le cadre des efforts menés par les services de sécurité pour assainir l’environnement social, largement « pollué » par une population de délinquants, dont la dangerosité nest plus à démontrer. Dailleurs, les gangs, en particulier ceux de Kalitoussa et de Tacha, semblent avoir disparu, cherchant probablement des cieux plus cléments pour leurs activités nuisibles. Aujourd’hui, Berrahal respire le calme et retrouve la quiétude, grâce à la présence soutenue des différentes brigades qui ont perturbé les plans des trafiquants de drogue, qui étaient pourtant convaincus de la sécurité de leurs itinéraires de distribution. Tout comme la police, les éléments de la Gendarmerie nationale sont présents le long des grands axes routiers et dans les zones éloignées. Points de contrôle routier, brigades motorisées et patrouilles assurent la sécurité interurbaine.

B. Salah-Eddine 

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