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Etat lamentable du marché hebdomadaire de Sétif : Les vendeurs en rajoutent une couche !

Chaque vendredi, le marché hebdomadaire situé en périphérie sud de la ville de Sétif est bondé de monde. « Vendeurs » de divers produits et badauds envahissent littéralement l’espace ainsi que la chaussée en rendant la circulation automobile quasi impossible. Les automobilistes, contraints d’emprunter le pont pour se diriger vers le côté est de l’agglomération, sont obligés de slalomer et prendre leur mal en patience. Ainsi, le moindre empan fait office d’étal. Les marchandises proposées à la vente sont diverses et surtout hétéroclites. Comme pour couronner le tout, l’absence d’hygiène se fait ressentir. A la fin des « courses », l’endroit se retrouve dans un état d’insalubrité indescriptible. Le chemin qui y mène est jonché de détritus de part et d’autre. Comme nous l’avons constaté avant-hier, vendredi 29 mars, les détritus ont envahi cet espace de transactions commerciales et l’ont transformé en une immense décharge et dépotoir. Connaissant un « fourmillement » énorme, ce marché hebdomadaire qui se tient le mercredi et jeudi matin pour les véhicules et le vendredi pour le « grand public » est « garni » en fin de journée par nombre de monticules d’ordures. Inutile d’évoquer l’état lamentable de l’environnement et l’agression de la vue par ces amoncellements de déchets. Aux alentours dudit marché, c’est le même décor chaotique qui prévaut. Des tas d’ordures jonchent le sol. Au lieu de procéder à l’enlèvement des cartons et des montagnes de sachets en plastique, les « vendeurs » quittent les lieux comme si de rien n’était. Ils oublient que l’amoncellement des ordures entraine la prolifération des moustiques, rats et cafards – des menaces pour la santé du citoyen. Sans vergogne, ceux-là mêmes ne s’intéressant qu’à leurs bénéfices agressent le cadre de vie de la collectivité, le transformant en dépotoir. Ayant pris les plis d’écouler leur marchandise dans ces lieux, où l’insalubrité fait désormais partie du décor, les marchands s’en accommodent. Partie prenante dans cette agression de l’environnement, les consommateurs ne sont pas exempts de tout reproche. Il en est de même pour l’adjudicataire des lieux, lequel devrait trouver des solutions et faire en sorte que le marché hebdomadaire générant des sommes colossales garde un semblant de propreté une fois les « transactions » bouclées. Pointée du doigt à tort ou à raison, la municipalité de Sétif, propriétaire de l’espace, ferait mieux de rappeler à l’ordre le gérant de l’endroit, n’ayant de marché que le nom.   

K. Beniaiche

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