Le président Abdelmadjid Tebboune a accordé une entrevue à des représentants des médias nationaux où il s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualité nationale et internationale. Diffusée hier en soirée sur toutes les chaînes de télévision et de radio publiques, l’interview a été une occasion, pour le chef de l’État, de fournir des réponses sur un nombre de questions, notamment la présidentielle anticipée. Ayant suscité une multitude de commentaires et des interrogations, la décision d’avancer le rendez-vous présidentiel ne cache, selon Abdelmadjid Tebboune, rien de particulier. « C’est purement technique », affirme-t-il, en réponse à une question sur ce sujet, précisant que la prochaine présidentielle a fait l’objet « de tentatives d’interventions, y compris de l’étranger ». Pour rappel, le président de la République a décidé, il y a une semaine, d’organisation une élection présidentielle anticipée le 7 septembre prochain, soit à trois mois avant l’expiration de son mandat. Pour cela, le corps électoral sera convoqué le 8 juin prochain. L’annonce a provoqué une série de réactions et d’interprétations allant dans tous les sens. Devant cette situation, l’agence de presse officielle, APS, a donné une explication dans une longue dépêche. L’intervention et la réponse d’Abdelmadjid Tebboune à ce sujet devrait mettre un terme à toutes les polémiques. Outre la question politique, le chef de l’Etat a abordé également le volet économique, affirmant que le PIB de l’Algérie va dépasser 400 milliards $ en 2026. « Le PIB de l’Algérie va dépasser 400 milliards de dollars en 2026 », estime-t-il. Le président Tebboune annonce, dans la foulée, que les salaires seront doublés entre 2026 et 2027. « On est à 47%, on va rajouter les 53% », explique-t-il. Abdelmadjid Tebboune cite ainsi les augmentations décidées entre 2020 et 2024 qui ont concerné les fonctionnaires. Ces dernières étaient de 47%, échelonnées sur plusieurs années. Pour les années 2026 et 2027, les augmentations seront de 53% pour arriver à une majoration de 100%. Lors de cette entrevue, le chef de l’État a également abordé la question palestinienne, affichant le soutien indéfectible de l’Algérie à cette cause. « Il est temps que la Palestine devienne membre à part entière des Nations Unies. Et cela même en étant occupée », déclare-t-il.
Samir Rabah
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