Les enseignants affiliés au Conseil National Autonome du Personnel Enseignant du Secteur Ternaire de L’Education (CNAPESTE) élargi ont observé hier, dimanche 31 mars, un sit-in devant le siège de la direction de l’Education. La situation qui prévaut au sein de plusieurs Collèges d’Enseignement Moyen (CEM) et lycées tels qu’Ibn Khaldoune, Chihani Bachir, Frantz Fanon, Boudraâ Salah, Mohamed Boumediene, Merzoug Rabah, Touati El Meki, entre autres, a été mise en lumière. Les points soulevés par les contestataires comprennent « les doléances sans réponses des enseignants, et le droit à la promotion de plusieurs enseignants bafoué par l’administration ». De même que « les ponctions abusives sur les salaires et la suspension arbitraire d’un enseignant sans passer par le conseil de discipline, ainsi que des enseignants de langues étrangères partagés entre deux établissements ». Les contestataires semblent déterminés à aller au bout de leur mouvement. À noter qu’au moment où nous mettons sous presse, le directeur de l’Education, en l’occurrence Lakhdar Berkati, était en réunion avec les représentants des enseignants affiliés au syndicat précédemment cité. Si aucune suite n’est donnée à notre plate-forme de revendications, nous serons contraints de recourir à d’autres actions de contestation. Une grève ouverte n’est pas du tout à écarter, laisse entendre un cadre syndical. Affaire à suivre…
M. K.
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