Souk-Ahras : Un départ de feu sème la panique dans un immeuble

Un court-circuit électrique suivi d’un départ de feu au niveau d’une cage d’escalier d’immeuble de la cité du 26 avril (Chaâbani) a provoqué une véritable panique chez les résidents, avant-hier, dimanche. L’incident a eu lieu à 19h10, c’est à dire juste après l’annonce du f’tour lorsque les habitants de l’appartement situé juste en face du placard d’où l’incendie s’était déclaré ont entendu les crépitements des flammes, avant de se rendre compte qu’un épais panache de fumée noire avait envahi les couloirs. « Dès que j’ai entendu les premiers appels au secours, j’ai ouvert la porte qui donne sur le palier et là j’ai vraiment eu la peur de ma vie. Les fumées avaient commencé à réduire la visibilité, ce qui a ajouté au sentiment d’angoisse collective qui s’était subitement emparé des habitants et tout particulièrement des occupants des appartements situés aux étages. En fait, sur le coup on ne savait pas trop ce qu’il fallait faire face à cette situation, s’il fallait se réfugier chez soi ou au contraire quitter les lieux sans plus attendre », témoigne un voisin, qui dit avoir vécu l’événement de bout en bout. Alertés, les éléments de la protection civile dépendant de l’unité principale de Souk-Ahras sont heureusement vite intervenus.  Il leur a fallu un peu moins de deux heures pour venir à bout du sinistre, circonscrire le feu, éliminer les fumées toxiques et rassurer les riverains. Une famille composée de quatre femmes souffrant de difficultés respiratoires a été prises en charge par les secouristes, qui lui ont prodigué les premiers soins puis l’ont évacuée vers la Polyclinique Mechentel Salah. Plus de peur que de mal, donc, pour les habitants du quartier, qui se souviendront certainement longtemps du f’tour agité de cette vingt et unième journée du Ramadhan de l’année 2024. Passé drame on se demande s’il ne serait pas utile pour la protection civile et pour les services de sécurité de procéder à des manœuvres de simulation de sinistres du genre à travers les quartiers et les cités afin d’apprendre à la population comment se comporter en cas d’incendie et ne pas céder à l’affolement.

A.    Allia