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Compétitivité et innovation industrielles : Aoun mise sur les contrats de performance

Ali Aoun a effectué hier une visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Boumerdès. A cette occasion, il s’est rendu à l’Institut national de la productivité et du développement industriel. Créé en 1967 avant d’être érigé en établissement public à caractère industriel et commercial en mai 1998, l’INPED est aujourd’hui placé sous la tutelle du ministère de l’Industrie et de la production pharmaceutique. Il a pour missions, la formation en management de cadres et gestionnaires des entreprises publiques et privées et particulièrement celles du secteur industriel ; la contribution aux actions initiées par les pouvoirs publics en matière de mise à niveau de l’économie nationale. L’INPED constitue également un service d’appui et d’études au ministère de tutelle, notamment dans ses activités de restructuration industrielle et dans l’élaboration des stratégies y afférentes. Comme il assure une formation continue de perfectionnement et de recyclage dans les domaines de la gestion, des langues des affaires et de la documentation. Dans un point de presse, le ministre a mis l’accent sur l’importance de « l’introduction des contrats de performance ». Tout en mettant en avant « la nécessité de délaisser les grilles tarifaires linéaires au profit de contrats de performance », il a indiqué que chaque cadre sera rémunéré en fonction de ses réalisations et de ses objectifs atteints. Pour Ali Aoun, il est désormais impératif à ce que l’INPED contribue à la mise en place d’une « approche plus dynamique et axée sur les résultats ». Cette initiative vise selon lui « à promouvoir l’efficacité et la productivité dans le secteur industriel et pharmaceutique, en incitant les acteurs à se concentrer sur la qualité du travail, afin d’atteindre les objectifs concrets ». Dans le même contexte, Ali Aoun a souligné que « l’instauration des contrats de performance contribuera à la stimulation de la compétitivité, et de l’innovation, tout en favorisant une culture du mérite et de la responsabilité au sein des entreprises ». « Il est temps », a-t-il déclaré d’avancer dans la modernisation des « pratiques de rémunération, et à promouvoir un environnement de travail basé sur la performance et la réalisation des objectifs ». Au cours de cette visite, il a signalé « l’importance de renforcer la collaboration avec les instituts de formation étrangers pour favoriser les échanges d’expériences », en exhortant les responsables de l’INPED « à redoubler d’efforts pour établir des partenariats avec des institutions de formation à l’étranger ». « Cette collaboration permettra d’enrichir les connaissances et les compétences du personnel de l’INPED, contribuant ainsi à stimuler la productivité et l’efficacité dans le secteur industriel », a-t-il affirmé. En insistant sur la collaboration internationale, il a mis en exergue la croissance de la compétitivité de l’industrie nationale sur la scène mondiale et la promotion de l’innovation dans tous les secteurs industriels, y compris celui de la production pharmaceutique.

Mohamed M

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