Les prix de la pomme de terre ont atteint, ces derniers jours, des niveaux très élevés. D’une moyenne de 55 DA au début du mois de Ramadan, ce tubercule très prisé par les ménages algériens durant cette période est vendu, depuis quelques jours, à des prix oscillant entre 90 DA et 110 DA. Mais la qualité laisse à désirer. Face à cette situation, le ministre de l’Agriculture, Youssef Cherfa, a ordonné, ce mardi, à verser sur le marché les stocks de pommes de terre afin de stabiliser les prix de cette denrée. En effet, le ministre, en visite dans la wilaya d’Ain Defla a demandé le déstockage de quantités importantes pour améliorer l’approvisionnement du marché et de stabiliser les prix durant cette période d’arrière-saison. La mercuriale, rappelons-le, connait une flambée ces derniers jours, notamment pour certains fruits et légumes. Pour les légumes, les piments et le poivron sont cédés à 200 DA/kg. Les tomates, elles, sont cédés à 100 DA, alors que les carottes et les courgettes sont vendues en moyenne à 80 DA. Le prix des pois cassés frais reste également très élevé (entre 250 et 300 DA). À l’approche de laid, la laitue voit également son prix augmenter sensiblement. Concernant les fruits, les prix restent inabordables, notamment les bananes dont le prix dépasse la barre des 450 DA, la fraise (300 DA), la pomme (450 DA). Seules les oranges restent abordables avec un prix oscillant entre 100 et 140 DA. Lors de sa visite dans la wilaya d’Ain Defla, le ministre évoqué la stabilité de la filière avicole. Selon lui, la « baisse des prix des viandes blanches et des œufs se poursuivra, grâce aux récentes mesures prises par les pouvoirs publics pour relancer cette filière, compte tenu de sa place dans l’économie nationale ». Pour rappel, le poulet vide est vendu, ces derniers jours, entre 470 DA et 500 DA/ Kg. Les œufs, quant à elle, elles sont cédées entre 400 et 450 AD le plateau de 30 unités. Avec ces prix, ces deux produits restent inabordables pour les petites et même les moyennes bourses. Toujours dans la catégorie des viandes, malgré les promesses et les importations, la viande ovine est toujours vendue à 2500 DA/ kg, alors que la viande bovine locale stabilise à 1800/2000 DA le kilogramme. Les poissons également restent carrément hors de portée.
Samir Rabah
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