L’affaire de l’incendie des huit armoires électriques souterraines de l’unité Tuberie Sans Soudure (TSS) à Sider El-Hadjar, survenu le 4 mars et ayant entraîné un arrêt de la production pendant plusieurs semaines, n’est pas restée sans conséquences. En effet, poursuivis pour « négligence », pas moins de sept cadres de l’unité en question ont été placés avant-hier, dimanche 7 avril, sous contrôle judiciaire par le magistrat instructeur près le tribunal d’El-Hadjar, apprend-on source crédible. Il s’agit du directeur de l’unité TSS, de trois chefs de services respectivement chargés de la production, de l’entretien et de la maintenance électrique, du chef du secteur de l’entretien électrique, du chef d’équipe de l’entretien et du responsable de la sécurité industrielle. Il est utile de rappeler qu’après un arrêt de trois semaines jour pour jour, causé par un incendie accidentel ayant détruit pas moins de huit armoires électriques de ladite unité, la production avait repris durant la soirée du dimanche 24 mars. Pour cette occasion, le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, s’est déplacé sur les lieux pour superviser le lancement du processus de production, en présence du Président-Directeur Général (P.-D.G.) du complexe sidérurgique, Karim Boulaioun, du directeur de l’Industrie et des Mines, du directeur général adjoint et de nombreux sidérurgistes. Il convient de noter que le processus de réparation et de rénovation des armoires électriques ainsi que les premières expériences ont été couronnés de succès, grâce aux efforts des équipes techniques chargées de réparer lesdites armoires. Un nouvel engrenage électrique automatique (automate) a été mis en place, en plus du renouvellement de tous les câbles alimentant les machines en courant électrique. Ce processus a été rigoureusement surveillé dès ses débuts par des compétences de l’institution. Ainsi, les huit armoires endommagées, qui ne fonctionnaient qu’avec des connexions électriques normales, ont été remplacées par deux armoires dont l’équipement est géré par un Automate Programmable Industriel (API ou PLC pour « Programmable Logic Controller »). L’opération a été suivie d’une seconde étape, consistant à mettre les machines en marche l’une après l’autre, jusqu’à l’étape finale, à savoir l’entrée en production.
B. Salah-Eddine
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