Tout le monde s’accorde à reconnaître que le chef-lieu de la wilaya de Guelma a atteint un niveau de délabrement inquiétant dans tous ses quartiers et cités, au grand dam des résidents qui évoluent dans un environnement lamentable. À cet égard, des citoyens se sont rapprochés de L’Est Républicain pour exprimer leurs préoccupations, espérant trouver écho auprès des responsables locaux. Un sexagénaire, visiblement hors de lui, fustige : « Où sont passés les édiles de la ville qui nous avaient abreuvés de tant de promesses lors de la campagne électorale ? En dépit de nos multiples réclamations, la situation empire en ce qui concerne la collecte des déchets ménagers. Les éboueurs sont pénalisés par les ordures qui sont déversées à même le sol, les bennes étant hors d’usage et n’ayant jamais été remplacées. De plus, les fouineurs de poubelles lacèrent les sacs poubelles à la recherche de produits recyclables et déversent des produits gluants et sales ». Un retraité du secteur public déplore la présence d’herbes sauvages dans les cités, dont la taille a atteint celle d’un homme, soulignant que les enfants jouent au milieu de ces herbes avec tous les risques qu’ils encourent. Un autre citoyen se plaint des décharges sauvages qui exhalent des odeurs nauséabondes : « La campagne de démoustication est aux abonnés absents depuis des années. Nous subissons l’invasion de ces satanés moustiques à longueur d’année. Nous dépensons vainement des sommes inimaginables en produits insecticides. La situation est grave et il est grand temps qu’un déclic salvateur se produise. D’autre part, nous constatons l’absence des bataillons de balayeurs qui effectuaient dans un passé récent un travail de qualité. Ces bonnes habitudes ont disparu pour des raisons inexpliquées et nos rues et cités sont sales ». Un septuagénaire réplique qu’ « il a honte de sa ville natale ».
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