Riposte

Samedi soir le monde entier a retenu son souffle. Sur les réseaux sociaux, les Algériens exprimaient massivement leur peur des conséquences géopolitiques de la « vaste » attaque de drones et missiles de croisière lancée par la République islamique d’Iran contre l’entité sioniste. La crainte d’un embrasement de toute la région du Moyen-Orient et du Golfe persique est d’autant plus légitime que c’est la première fois que l’Iran lance une offensive militaire contre l’État hébreu. Ils étaient peu nombreux à croire que Téhéran allait mettre à exécution sa menace de répondre aux « nombreux crimes commis par le régime sioniste, notamment l’attaque contre la section consulaire d’Iran à Damas ». La planète entière a été donc surprise par l’audace et la fulgurance de cette riposte iranienne, menée par les « Gardiens de la révolution ». Et pour cause ! L’information qui défilait en boucle sous le sceau de « l’urgent » sur les chaînes de télévision du monde entier était potentiellement explosive, au propre comme au figuré. Mis à part le Hamas et le Hezbollah, aucun pays arabe n’a en effet osé lancer ne serait-ce qu’un pétard contre l’entité sioniste. L’Iran des ayatollahs a longtemps promis de punir « Satan » (Israël) sans jamais franchir le pas. Voilà pourquoi l’attaque de samedi soir est inédite, même si elle était limitée dans le temps et même dans l’espace. Le fait est que « 99 % » des drones et missiles lancés ont été interceptés par le dôme de fer de l’entité sioniste, qui a bénéficié d’un soutien précieux de l’armée française et des unités de défense aérienne américaines, stationnées dans de nombreux pays de la région.

Par Imane B.