La nouvelle voie parallèle au marché couvert de la cité Oued Forcha, dont la date de l’Ordre de Service (ODS) pour le démarrage des travaux d’aménagement de cette zone urbaine a été fixée au 5 octobre de l’année passée, tarde à être réceptionnée. Renseignements pris : des fuites d’eau situées aux abords de cette nouvelle artère, qui n’ont pas encore été réparées par les services de l’Algérienne Des Eaux (ADE), ont retardé le lancement de l’opération de bitumage. « Pourtant, nous avons entrepris des démarches auprès de l’ADE pour qu’elle dépêche ses techniciens pour réparer ces fuites, afin de permettre à notre entreprise de procéder au bitumage de cette voie », nous ont déclaré des ouvriers. « Nous avons pratiquement achevé tous les travaux prévus. Nous avons procédé à la pose de nouvelles canalisations pour les eaux pluviales, des regards, des cunettes ainsi qu’à la réfection des trottoirs. De plus, des arbres situés au milieu de cette route ont été abattus afin d’élargir la chaussée et faciliter ainsi la circulation automobile. Il ne reste que la réparation de ces fuites pour que notre entreprise puisse entamer l’opération de bitumage de cette nouvelle voie », ont-ils ajouté. « Tous les jours, depuis plus de deux mois, nous nous présentons ici pour attendre l’intervention du service des eaux pour réparer les fuites. Cependant, personne ne vient et rien n’a été entrepris. Nous attendons toujours, en vain », ont-ils souligné. Pour rappel, les travaux d’aménagement dans ce quartier ont concerné la réfection et la création de nouveaux trottoirs ainsi que la rénovation de l’éclairage public déjà existant et l’installation de nouveaux lampadaires à diode électroluminescente (LED, de l’anglais « Light-Emitting Diode »). Les riverains souhaitent que ces travaux prennent fin rapidement, car ils leur ont causé de nombreux désagréments depuis leur lancement. « Les délais de réalisation des travaux, qui ont commencé en octobre dernier, ont été fixés à quatre mois. Ceux-ci ont causé de nombreux désagréments pour les résidents, les écoliers et les automobilistes. Les enfants ont du mal à traverser cette route, et les automobilistes à l’emprunter. Quand il pleut, la voie devient boueuse », a exprimé un habitant.
Nejmedine Zéroug
photo : archives
Partager :