Près de 500 gynécologues venus des quatre coins du pays ont participé au premier congrès international de l’Association des Gynécologues Obstétriciens Privés de Sétif (AGOPS), qui s’est tenu le jeudi 18 et vendredi 19 avril à la salle de conférences « The Dôme » du Park Mall, sous la supervision de gynécologues algériens et étrangers de renom.
Cette association dynamique a élaboré un programme complet dans le cadre de la formation médicale continue des spécialistes et des généralistes impliqués dans la santé des femmes enceintes. Plusieurs éminents professeurs venus de France, de Tunisie, d’Égypte et du Liban ont animé des interventions qui ont captivé l’attention des participants. Divers sujets d’actualité ont été abordés par les conférenciers, suscitant de nombreuses questions et favorisant ainsi un climat d’interaction propice à l’apprentissage. Soucieux d’enrichir leurs connaissances scientifiques, outre une trentaine de conférences et de symposiums en plénière, les gynécologues algériens ont fortement adhéré à quatre ateliers pratiques organisés dans les salles de l’hôtel. Dr. Braham de Tunisie a partagé ses techniques et astuces pour la ponction ovarienne et le transfert embryonnaire. Quant à l’échographie, Dr. Georges Haddad, échographiste et vice-président du Collège Français d’Echographie Fœtale (CFEF), a traité de l’examen du cœur fœtal lors du dépistage au deuxième trimestre et a présenté des cas cliniques illustrant les pathologies cardiaques fœtales. Pour l’endoscopie, Dr. B. Lakabi a animé un atelier dédié au diagnostic et à la prise en charge hystéroscopique de l’isthmocèle. « Notre objectif est de dépister les anomalies fœtales dès la période prénatale, car elles peuvent influencer le déroulement de la grossesse ainsi que la prise en charge du fœtus après la naissance. C’est pourquoi, depuis plusieurs décennies, nous nous efforçons d’améliorer ce dépistage. Le CFEF, existant depuis trente ans, intensifie ses efforts dans ce domaine en étroite collaboration avec les sociétés savantes du monde entier », a déclaré Dr. Haddad en exclusivité à L’Est Républicain. Notre interlocuteur a tenu à préciser qu’au cours de la réunion avec les gynécologues de l’AGOPS, « il a été décidé d’orienter le dépistage dès le premier trimestre de la grossesse, une période clé pour assurer un suivi optimal de la grossesse, détecter les grossesses gémellaires et déterminer le meilleur suivi pour garantir un accouchement réussi ». « Même au premier trimestre, il est possible de dépister les malformations cardiaques. Les membres de l’association de Sétif m’ont demandé d’organiser un atelier pour éclaircir ces aspects auprès de nos confrères algériens », a-t-il ajouté. De son côté, le président de l’association a souligné qu’il s’agissait d’un défi relevé par cette dernière. Il estime que pour une première, cela a été un franc succès qu’il convient de préserver lors des prochaines éditions.
Faouzi Senoussaoui
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